L'Amant Hybride
ux se plissèrent, scrutant le sous-bois avec une précision aiguisée, comme si chaque frisson de vent portait un secret. Elle était là pour une raison, une raison qui la p
rce, sans laisser de trace. La police était restée silencieuse, et la ville murmurait des histoires que Juliette ne pouvait ignorer. C'était trop étrange,
gétal. Un frisson parcourut sa nuque. Elle resserra sa prise autour de son carnet, prê
nement. Un rugissement. Ce n'était pas un animal ordinaire. Son cœur s'emballa. Elle savait qu'elle ne pouvai
avait pas vue venir. Il était grand, bien plus grand qu'elle ne l'aurait imaginé, et son regard... Son regard était perçant, pres
risé seulement par le vent qui soufflait à travers les arbres. Juliette, prise dans cet échange muet, sentit son ventre se nouer. Il était évid
ix plus calme qu'elle ne l'au
omme s'il pesait chaque mot. Puis il se redressa légèrement, et sa silhouette parut s'étirer
trange, ce frisson de malaise qui l'envahissait ? « Vous suivez des disparitions... » dit-il en
ppa à ses lèvres avant même qu'elle n'y pense. Ce n'était pas de l'audace, mais de la pure nécessité. Quelque chose, da
présence devenant encore plus écrasante. Il était si près qu'elle pouvait sentir la chaleur de son corps, une
savait qu'elle ne pouvait pas reculer. Elle n'était pas celle qui fuyait. Elle n'avait pas
ntrait était étroit et difficile, comme si lui seul connaissait les sentiers. Ses pas étaient lourds, comme s'il marchait sur une te
t atténués, comme si la nature elle-même retenait son souffle. Il la mena jusqu'à une clairière, isolée, à l'écart de tout ce qu'elle avait connu. Là, au
s pas prête. » Il fixa ses yeux dans les siens, et Juliette ressentit une pression étr
» Il parla doucement, presque à mi-voix. « Tout ce que vous avez cru
. Mais elle ne pouvait plus reculer. « Qu'est-ce que vous
que vous voyez devant vous n'est qu'une partie de ce que je suis. » Il s'éloigna légèrement, et Juliette sentit une présence qui la frôla, comme une brise glac
posante, l'air dangereux. Il n'était plus cet homme. Ce n'était plus un être humain. Son rega
ant elle n'était pas une illusion. C'était la vérité. Une vérité qu'elle ne pouvait fuir. Il n'était pas se
orge. « Qu'est-ce que vous êtes ? » répéta-t-elle, mais cette fois, la peur n'était plus présent
ble, mais significatif. Il s'avança vers elle, sa démarch
me. Elle venait de découvrir l'existence des hybrides, de ces créatures qu'elle n'avait cru que légendes. Mais désormais, elle savait. El
t journaliste. Elle était l
un endroit où s'asseoir. Le bar était bondé, un de ces lieux où l'on venait noyer la fatigue de la semaine dans l'alcool et les conversations bruyantes.
en pleine confusion après sa découverte dans la forêt. Ce qu'elle avait vu... Ce qu'elle avait ressenti... C'était comme si son monde s'était fractu
e attira son attention. S
amisées, mais chaque détail qu'elle pouvait apercevoir était suffisant pour capter son attention. Une mâchoire forte, des traits marqués, u
n'était pas simplement séduisant. Il dégageait quelque chose d'inexplicable, une force sous-jacente, une p
e, et leurs rega
c. Un
échange de regards entre étrangers. Il y avait autre chose. Une connexion,
erre sur la table. Il ne souriait pas. Il ne semblait pas surpris
avait oublié c
n'avait plus aucun contrôle sur son propre corps. Une partie d'elle lui criait
a. Ses yeux, d'un gris profond, l'obse
ixez depuis
ent rauque. Un timbre qui semb
ise par la façon dont il
Je ne vo
ous le
s, mais par la certitude absolue avec laquelle il
êtes
glissa sur elle, une fraction de seconde trop
ami
Juste ce prénom, jeté dans l'air comme une évid
œur battre plus vite,
la forêt, aujourd'
. Puis il pencha légèrement la tête, un
us a
re se co
sav
un bruit sourd la fit sursauter. Une clameur monta du fond du bar. Quelqu'un ven
l y a quelque
tantanément. Tout le
le vit quelque chose changer en lui. Un éclat fugace
sav
luidité presque inhumaine. Il traversa la pièce, indiffé
fraction de second
ge. La rue était déserte, hormis un petit groupe de clients
rd, cherchant une explication. Mais
rps se
il di
rêvé. Il était là, juste devant elle, et
ccéléra br
sonna dan
i inh
volte-face, l
tenait immobile, à moitié dissimulée par l'obscurité. Pa
'éleva, plus pr
elle se muèrent en e
e ne bo
e pouv
tant précis,
n'avait
rejoint
re, c'ét