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L'Amant Hybride

L'Amant Hybride

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Chapitre 1 Chapitre 1

Nombre de mots : 2146    |    Mis à jour : 25/03/2025

ux se plissèrent, scrutant le sous-bois avec une précision aiguisée, comme si chaque frisson de vent portait un secret. Elle était là pour une raison, une raison qui la p

rce, sans laisser de trace. La police était restée silencieuse, et la ville murmurait des histoires que Juliette ne pouvait ignorer. C'était trop étrange,

gétal. Un frisson parcourut sa nuque. Elle resserra sa prise autour de son carnet, prê

nement. Un rugissement. Ce n'était pas un animal ordinaire. Son cœur s'emballa. Elle savait qu'elle ne pouvai

avait pas vue venir. Il était grand, bien plus grand qu'elle ne l'aurait imaginé, et son regard... Son regard était perçant, pres

risé seulement par le vent qui soufflait à travers les arbres. Juliette, prise dans cet échange muet, sentit son ventre se nouer. Il était évid

ix plus calme qu'elle ne l'au

omme s'il pesait chaque mot. Puis il se redressa légèrement, et sa silhouette parut s'étirer

trange, ce frisson de malaise qui l'envahissait ? « Vous suivez des disparitions... » dit-il en

ppa à ses lèvres avant même qu'elle n'y pense. Ce n'était pas de l'audace, mais de la pure nécessité. Quelque chose, da

présence devenant encore plus écrasante. Il était si près qu'elle pouvait sentir la chaleur de son corps, une

savait qu'elle ne pouvait pas reculer. Elle n'était pas celle qui fuyait. Elle n'avait pas

ntrait était étroit et difficile, comme si lui seul connaissait les sentiers. Ses pas étaient lourds, comme s'il marchait sur une te

t atténués, comme si la nature elle-même retenait son souffle. Il la mena jusqu'à une clairière, isolée, à l'écart de tout ce qu'elle avait connu. Là, au

s pas prête. » Il fixa ses yeux dans les siens, et Juliette ressentit une pression étr

» Il parla doucement, presque à mi-voix. « Tout ce que vous avez cru

. Mais elle ne pouvait plus reculer. « Qu'est-ce que vous

que vous voyez devant vous n'est qu'une partie de ce que je suis. » Il s'éloigna légèrement, et Juliette sentit une présence qui la frôla, comme une brise glac

posante, l'air dangereux. Il n'était plus cet homme. Ce n'était plus un être humain. Son rega

ant elle n'était pas une illusion. C'était la vérité. Une vérité qu'elle ne pouvait fuir. Il n'était pas se

orge. « Qu'est-ce que vous êtes ? » répéta-t-elle, mais cette fois, la peur n'était plus présent

ble, mais significatif. Il s'avança vers elle, sa démarch

me. Elle venait de découvrir l'existence des hybrides, de ces créatures qu'elle n'avait cru que légendes. Mais désormais, elle savait. El

t journaliste. Elle était l

un endroit où s'asseoir. Le bar était bondé, un de ces lieux où l'on venait noyer la fatigue de la semaine dans l'alcool et les conversations bruyantes.

en pleine confusion après sa découverte dans la forêt. Ce qu'elle avait vu... Ce qu'elle avait ressenti... C'était comme si son monde s'était fractu

e attira son attention. S

amisées, mais chaque détail qu'elle pouvait apercevoir était suffisant pour capter son attention. Une mâchoire forte, des traits marqués, u

n'était pas simplement séduisant. Il dégageait quelque chose d'inexplicable, une force sous-jacente, une p

e, et leurs rega

c. Un

échange de regards entre étrangers. Il y avait autre chose. Une connexion,

erre sur la table. Il ne souriait pas. Il ne semblait pas surpris

avait oublié c

n'avait plus aucun contrôle sur son propre corps. Une partie d'elle lui criait

a. Ses yeux, d'un gris profond, l'obse

ixez depuis

ent rauque. Un timbre qui semb

ise par la façon dont il

Je ne vo

ous le

s, mais par la certitude absolue avec laquelle il

êtes

glissa sur elle, une fraction de seconde trop

ami

Juste ce prénom, jeté dans l'air comme une évid

œur battre plus vite,

la forêt, aujourd'

. Puis il pencha légèrement la tête, un

us a

re se co

sav

un bruit sourd la fit sursauter. Une clameur monta du fond du bar. Quelqu'un ven

l y a quelque

tantanément. Tout le

le vit quelque chose changer en lui. Un éclat fugace

sav

luidité presque inhumaine. Il traversa la pièce, indiffé

fraction de second

ge. La rue était déserte, hormis un petit groupe de clients

rd, cherchant une explication. Mais

rps se

il di

rêvé. Il était là, juste devant elle, et

ccéléra br

sonna dan

i inh

volte-face, l

tenait immobile, à moitié dissimulée par l'obscurité. Pa

'éleva, plus pr

elle se muèrent en e

e ne bo

e pouv

tant précis,

n'avait

rejoint

re, c'ét

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