La Proie du Loup
une nouvelle amie avec qui partager ses virées shopping, une autre complice pour choisir sa robe de bal. Elle lui souhaitait ce b
a panique l'envahir à l'idée de chuter dans le vide, sans filet de sécurité. Le pilote annonça la descente, m
yeux, découvrant... un aéroport minuscule. Si petit qu'il sem
ue à Ba
le temps d'effectuer des vérifications supplémentaires. L'exaspération des passagers avait été palpable, certains marmonnant contre le sort, d'autres
alors que le ciel commençait à se teinter d'orange et que les ombres s'allongeaient sur la piste. En Californi
isa tendit le bras vers le compartiment à bagages où elle avait rangé son sac, mais sa petite taille la handicapa. Avant qu'elle ne puisse se hisser sur la pointe des pieds, une main masculine attrapa son bagage et le
tu atterris. » CM, un code de sa meilleure amie Kimi pour dire « Appelle-moi ». Elle tenta immédiatemen
e moi ? souffla-
cou, détrempée par l'humidité ambiante. Elle suivit les autres passagers jusqu'au terminal, scrutant anxieusement la foule. Où était-il
orés, d'autres estampillées de motifs Disney – preuve que leurs propriétaires revenaient probablement d'un séjour en Californie. Les gens attrapai
Était-il reparti dans les montagnes, la laissan
ait, déjà imbibé de ses larmes. Son regard se posa sur l'homme au regard lupin et la dame au livre électronique. Ils semblaient proches, éch
mps. Son cœur se serra en voyant les initiales gravée
la soulever. Lorsqu'elle l'attrapa, elle dut mobiliser toute
temps de reculer qu'e
et son souffle se c
'un vert perçant et sa mâchoire sévère. Son visage buriné par les années était encadré par des cheveux grisonnants, mais son corps, sous sa ve
rnier lien de sang, et pourtant, il n'avait même pas assisté aux fu
sitôt. Son visage se ferma. Il hocha simplement la tête, lui arracha la valise des mains d'un ges
d'elle, des rires, des embrassades, des retrouvailles heureuses. Mais s
ouvelle vague de larmes lui monter aux yeux. Le voyage ne faisait
if, il n'en restait que quelques éclats ternis par les années, la rouille s'étalant comme des cicatrices profondes sur sa carro
ssa sa grande valise dans la benne du camion avant de la recouvrir d'une bâche élimée par les intempéries. Elle grimpa sur le siège
n se
sant brièvement sur l'ours en peluche avant de bifurquer vers elle. Il n'avait pas besoin de parler pou
it la tension s'accumuler, s'attendant à une question anodine sur son voyage ou la météo. Ma
bien passées... pour
frappèrent de plein fouet. Un nœud se forma dans sa gorge. Il ne lui avait pas demandé comment elle all
voix trembla légèrement. Puis, sans vraiment y r
le pare-brise. Son grand-père enclencha les essuie-glaces, le regard fixé sur la route. Le ciel s'a
ouvais pa
t sur son sac. « Tu es à la retraite, » accusa
nt autour du volant. « Ce n'est pas parce que je suis
t hurler : Mais je suis ta responsabilité ! Mais elle se
parer des cho