La Proie du Loup
de tristesse la submergea alors qu'elle serrait les poings, se rappelant ce que ça faisait de survivre après une pert
a fin de l'année ?" demanda-t-i
e est déjà bien entamée... Et moi, je suis en train de tout gâcher. Je vais manquer tout
eur de compréhension traversant son
a-t-elle violemment, son corps vibrant de co
t à dire. "C'est la même chose partout, ces gamins de Los Angeles ne comprennent pas la vie. Ils passent le
me si ses rêves n'avaient aucune valeur. Elle détestait ce regard qu'il posait sur le mond
ue la philosophie était pour ceux qui avaient trop de temps à perdre. Mais Élisa savait mieux. Elle savait ce que c'était de se battre, de vivre dans un monde
en serrant les poings sur ses genoux. "Et j'ai des ami
, gamine. Un sur un million." Puis il ajouta d'un ton
prenait pas. Comment pouvait-il comprendre, lui, l'homme q
ez moi, hein?" Elle articula les m
oit, et l'éclat du tonnerre se fit entendre plus fort
en soupirant.
te la vérité entre eux. Et dans cet instant suspendu, elle se rendi
mot vers le camion pour récupérer ses affaires. Le soleil, déjà bas, teignait l'horizon d'une couleur orangée, mais tout ce qu'elle voyait était le vieux cabanon en bois, ses contours flous sous la lumière déc
ocha d'elle, prit les clés de ses mains tremblantes et ouvrit la porte d'un geste sec. Il s'écarta pour la laisser entrer, m
ntagneux ornaient les murs, mais ce qui la perturbait le plus, ce furent les têtes d'animaux sauvages – cerfs, élans, et autres créatures, fixant leur regard intense sur elle depuis leurs socles en bois. Des canards, les plumes luisantes d'un vert profond, étaient suspendus aux murs. Leurs yeu
ontrer ta chambre", dit
murmurer, presque sans voix. "
me si cela n'avait pas d'imp
sil sur un support en bois, une fenêtre de verre terni, et des objets d'un autre temps l'entouraient. Elle détestait chaque instant, chaque détail qui semblait vouloir la faire se senti
nt, se fit sentir. Arrivée en haut, elle aperçut une vieille porte entrouverte, la lumière tamisée du couloir éclairant vaguement une salle
sé. Tout semblait figé dans une époque révolue. Un petit bureau en bois se trouvait près d'une fenêtre, et un miroir rond se dressait sur une vieille commode. Élisa remarqua une bouteille de vernis à bois, ainsi qu'un chiff
étranglée, ses muscles tend
isir le chiffon et la bouteille de vernis à bois. "Tu d
fatiguée." Elle baissa les yeux, fixant intensém
fatigue et de frustration. Elle se coucha, les poings serrés sous son menton, et une vague de larmes éclata. Elle se força à se mordre
ent pour se calmer, avant de sortir son téléphone pour appeler Kimi. Pas de réseau. "Il doit y avoir