La quête de l'âme égarée
pit
visage. Cela faisait maintenant trois jours qu'elle avait fui. Trois jours qu'elle avait effacé chaque trace d'elle-même, brûlé les ponts, abandon
Rien à voir avec le monde qu'elle avait dirigé d'une main de fer. Ici, les rues étaient étroites, les maisons vieillottes, et le
t le renfermé et la cire à bois. La propriétaire, une femme d'une soixantai
s ici pour
pas, avait ré
'ordinaire acéré, était devenu fuyant. Elle se sentait nue sans son armure, sans s
t d'absorber les codes de ce monde si différent du sien. Ils parlaient de récoltes, de pannes de voiture, de rumeurs sans importance. Personn
ourée, toujours sollicitée. Mais ici, personne n'avait besoin d'elle. Person
in la percuta en courant. Elle s'apprêtait à lui lanc
lé, ma
de la crainte, comme s'il avait peur qu'elle l
n'est
, troublée. Pourquoi s'était-il excusé avec autant d'empressement
iroir lui sauta aux yeux. Une femme fatiguée, aux traits tirés, aux épaules raidies
ession d'être enfermée dans une prison. Elle ferma les yeux, espérant que le
chose avait glissé sous la porte. Une env
s et l'ouvrit. À l'intérieur, un simple bout de pap
ais qui
nt le papier, son cœur battant à tout rompre. Quelq
ais la rue en contrebas était déserte. Elle ouvrit la porte d'u
n'avait laissé aucune trace. Était-ce une coïn
a main sur sa poitrine comme si cela pou
encore ? Mais où ? Elle n'a
le message toujours serré dans sa main. Au mat
doit pa
e une demande. Mais une deman
it jamais reculé devant une confrontation
dit sa peau, mais elle continua d'avancer, cherchant du regard qu
homme était assis à une table du fond, seul, un café devant lui. Lorsqu
s que vous
t calme, pre
Un homme d'une quarantaine d'années, au regard perçant
êtes
égèrement l
n ennemi. Tout
es poings so
voulez
illère dans son café
en compliqué
un son sec
raiment que je vais travaill
laissa pa
s dans une position où
cela. Comme s'il savait. Comme s'il p
z rien de moi,
sou
tion. Vous avez fait tomber des hommes puissants, brisé des vies pour asseoir votre règne. Et
resta
rement en avant,
e identité. Vous savez ce q
erait traquée, arrê
ivit-il, nous trou
hurlait de se lever, de partir, de refuser.
ux et fixa l'homme
que vous att
comme s'il venait de ga
ns bien nou
e d'un monde qu'elle avait cru laissé derrière elle. Mais