Il était une fois... Marrakech la juive - Tome II
usé des rides profondes qui se perdaient dans un menton et une gorge un peu flasques. Il avait conservé sa haute stature et son allure désinvolte en dépit d'un léger relâchement abdominal.
i, même si nous avons réussi à conserver une physionomie svelte et un esprit ale
cernant les relations de Philippe avec d'autres femmes durant la période où ils se fréquentaient, étaient autant
devient préoccupant en revanche, c'est la tournure que prend notre relation. Au début, nous étions à la recherche d'un passé qui nous fuyait et voilà qu'il nous revient en pleine face avec la même violence qu'autrefois et peut-être
ait-il vraiment assoiffé d'un bonheur simple et immaculé après tant d'années de débauche ? Comment lui écrire que je l'aime s
e Philippe, consciente qu'elle mentirait et se mentirait. Oui, elle avait aimé Philippe comme la jeun
si je nourrissais sans doute, quelques soupçons sur tes escapades sexuelles, telle l'autruche j'avais choisi de ne pas les affronter pour préserver mon innocence. Avec moi, tu étais le collégien amoureux, avec toi j'étais la Cendrillon découvrant son Prince charmant. Pourquoi ne nous sommes-nous pas contentés de cela ? N'étions-nous pas heureux avec le peu que nous possédions ? Pourquoi avais-tu autant besoin de courir après les femmes ? Que reste-t-il de tout cela et surtout de toi ? Rien, en vérité. Les cendres de ton insatiabilité et de
e dépeins, refait encore parfois surface, mais de plus en plus rarement. Je le subis surtout. C'est le bon Dr Jekyll aimant qui se tient en face de toi. Dans toute ta prose, je n'ai pas lu que tu m'aimais. M'aimes-tu ? Si oui, alors dis-le-moi, étends-toi même là-dessus. Non, n'aie crainte, tu ne chamboules pas ma vie, bie
rop tard. Mais aussitôt le doute, Ô l'affreux doute s'insinuait à nouveau en elle et remettait tout en question... Philippe disait l'aimer, mais était-ce vrai ? Aimait-il à l'évidence la jeune fille
ne fois, et j'aime le souvenir de lui. Mais comment lui avouer ce que je ressens sans le décevoir, le peiner ? Et puis, je ne suis qu'aux prémices de nos découvertes. Nous avons besoin de nous revoir pour nous convaincre que nous ne nous trompons pas. Si je ne parviens pas à ré
la petite chambre – cagibi – qui lui servait de bureau et se dirigea vers la cuisine
ée de frasques en tous genres l'a conduit à comprendre et à réévaluer l'amour, le vrai, pas celui que l'on rafle dans des petites rencontres à la sauvette ou dans des aventures sans lendemain. Je ne peux pas lui refuser cette planche d
agnants quand elle s'assit devant son ordina
pas reçu mon dernier message, j'
anchante pour être crédible
rayée, un peu étourdie... Effrayé, je l'étais tout autant à l'idée de te rencontrer. J'avais peur de toi... et de moi. Et si les personnages ne correspon
stance lui avaient fait perdre... Il venait à peine de réaliser qu'il était passé à côté de ce qui aurait pu faire de sa vie un merveilleux accomplissement. Néanmoins, ce nouvel amour qu'il se découvrai
ement son objectivité, là où Marie demeurait lucide. Si, par le passé, la fragile et vulnérable Marie avait eu un besoin vital de l'amour de Philippe, de sa protection, de tout ce qu'il représentait à cette époqu
es. J'ai l'art de discerner le plaisir dans des endroits et des situations étranges. Je me prends à rêver à l'époque où nous étions si proches, si intimes et où j'en étais arrivé à être jaloux des hommes qui te regardaient. Je devais
lle ne connaissait pas chez Philippe la rendaient très sceptique. Comment endiguer ces vagues, comment le ramener à la réal