Il était une fois... Marrakech la juive - Tome II
ons, de lui restituer au mieux ces moments partagés autrefois dont il ne se souvenait que très vaguement. Il en vint à s'interroger
déroutant. J'aimerais vous écrire et vous décrire ce d
la même époque tardaient à venir. Elle souriait en le redécouvrant... Il était si beau. Il n'était guère surprenant qu'elle l'eût autant aimé. Sa physionom
na vers leur fille, Marianne, avec cette étrange question : « Que se passe-t-il avec ta mère ? Elle a toujours son porta
tu devrais mieux la connaître. Elle n'est sûrement pas du genre à tromper son mar
ard, Marianne aborda
u téléphone, tu t'enfermes dans ton bureau. J'ai conscience de vos différ
e énigmatique collé aux lèvres. Je viens simplement de retrouver une de mes anciennes c
ne l'avait jamais fait auparavant. Philippe ressemblait à une terre aride et craquelée que venaient doucement ameublir, en gouttes éparses, les paroles de Marie. Peut-être que si elle avait su, autrefois, comment percer sa carapace, elle aurait eu plus de chance de le conquérir... ou de s'en défaire. Mais avait-elle les armes, une presqu'ad
et dont elle assumait la totale responsabilité ; mais aussi celles de Philippe, qui se matérialisaient peu à peu à tra
xploré les chemins de la vie pour ne pas déceler la clarté et la pureté qui rayonnaient de sa candeur. Mais peut-être était-ce précisément cette c
ais l'impression par moments que la douce Marie était une colombe blanche, proie innocente sur laquelle j'allais fondre, tel un aigle noir et malfaisant... J'ai le beau rôle moi ! Mais soyons s
répo
risquais la prison – j'étais mineure... Et puis, je n'étais pas prête à infliger à ma famille un tel affront. Mais il n'y avait pas que cela :
habilement les re
on que le temps s'est figé au moment où j'ai raccroché le téléphone lorsque tu as refusé de me rencontrer à Suresnes. Mon subconscient me conseille d'en rester là, mais ma curiosité me pousse à
es où elle pouvait à loisir glaner de petits éclairs de bonheur ou de nostalgie, en faisant revivre ces jours mémorabl
»soupesa-t-elle, pour finalement conclure : « Oui, l'heure était venue pour nous de concrétiser notre serment d
doigt une larme qui menaçait de rouler sur sa joue... La vie se répète à notre insu et la succession est déjà présente.Elle se souvint de la petite mandoline que son oncle lui avait offerte à Pourim et qu'elle traînait partout avec elle... Une photo d'elle, prise sur les marches de l'escalier de la gr
tte époque, les fragrances particulières des sa
uite où les pois chiches étaient grillés et agrémentés de cumin en poudre, de sel et poivre. Une troupe de petits ogres s'agglutinait autour d'eux et se régalait à la sauvette de ces pois chiches tout chauds dans leurs cônes en papier journal d'où émanait un fumet qui titillait l'appétit. Et comment oublier le parfum et la saveur du chewing-gum que d'autres marchands vendaie
Mellah de
n'était autre qu'un des employés de la Mamounia qui avait immortalisé leur visite pour la postérité... Tant de souvenirs se bousculaient soud
bre 2003, Philip
couvrir que je ne suis finalement pas un être blasé, même si je n'arrive pas à te matérialiser précisément... Écris-moi quand tu peux. Je ne veux pas que cela perturbe ta vie privée et surtout ton trava
rie répondit
je risque de
re. Il m'arrivait même de leprendre en pitié. Rassure-toi ce n'est pas de la schizophrénie ou une quelconque pathologie. C'est juste une sorte de refuge, de jardin secret, une espèce d'entrée discrète au temps où nous étions, mon autre et moi,proches, et où nous communiquions avant que mon épouse ne ledétache de moi.
es de notre enfance et de notre jeunesse. À cette époque, nous étions beaux, jeunes, vifs, ardents et un peu fous. Avec les années, nous avons doucement glissé dans la routine. Aujourd'hui, nous fomentons une sorte de rébellion, cherchant à ranimer une flamme qui remettrait les aiguilles de nos vies au zénith de notre jeunesse et ressusciterait la fougue de nos sentiments. Mais t