Prisonnière de son désir
t semblait étrangement calme. Il n'y avait pas d'explosions, pas de cris, juste un silence lourd et oppressant. J'étais dans le salon de la villa, assise sur un canapé en cuir blanc, les yeux rivés s
as de véritable place ici. Je n'étais qu'une pièce dans ce puzzle qu'il avait créé autour de moi. Je
rière moi. C'était étrange, presque trop silencieux pour être un simple domestique, ou même l'un des hommes de main.
ux bruns tombant en cascade sur ses épaules étaient impeccables, et ses yeux, d'un vert perçant, brillaient d'une
ma gorge
ée. Elle se serra contre lui, son visage se posant contre son torse. Il répondit à son étreinte
i est-ce que je ressentais ce pincement au fond de mon ventre ? Pourquoi
eux, dans son sourire, me fit mal. Un rictus amical et presque possessif. J'avais la sensation de ne pas être la
ndais compte à quel point j'étais insignifiante à ses yeux. Mais je n'avais pas la
les battements frénétiques de mon cœur, mais
'empêcher de regarde
d durci par une étrange amusement. Il se tenait à quelques pas de mo
dire. Mon corps tout entier semblait figé. Il s'approcha encore, jusqu'à ce que s
al, presque décontracté. Mais quelque chose dans sa posture, dans l'intensité
ule ?** Il murmura presque, u
prête pour cette conversation. Ni pour l
ncertaine. Je m'efforçai de reprendre contenanc
mens, E
re faiblesse de sa proie. Ses yeux étaient fixés sur moi, per
rage de lui répondre.
ux à se poser sur les siens. **Tu sais pourquoi tu te sens comme ça ? Parce que, m
dans mes oreilles. Je pouvais sentir la chaleur de sa main qui était encore sur
vait que le seul fait de rester p
nt, Elena.** Sa voix avait perdu son amusement, deve
ntérieur, c'était un chaos. Il avait raison, bien sûr. Je ne dev
t que moi ?** murmurais-je
moi, une lueur presque imperce
d'un pas, me prenant au piège de son regard, comme une araignée
rivais pas à comprendre, une force magnétique qui m'attirait malgré moi. Je ne pouvais pas le ni
t mes pensées, avant de se tou
ier regard. **Tu m'appartiens maintenant. Et tout ce que tu resse
si acculée de ma vie. La colère bouillonnait en moi, prête à exploser, tout comme les pensées qui se bousculaient dans ma tête. Adrian était là, devant moi, son regard froid me transpe
ussait les épaules, son ton presque amusé. **
victime dans son jeu. Je n'avais pas choisi de me retrouver ici, dans cet enchevêtrement de mensonges et de ma
C'était la colère qui me faisait vibrer de l'intérieur. **Tu crois pouvoir tout contrôler ? Tu
diatement. Mais je pouvais voir la lueur dans ses yeux. Ce petit éclat, ce petit détail qui me disait que,
rédateur qui joue avec sa proie. **Tu te crois libre, tu te croi
çait m'enfonçait un peu plus dans l'idée que je ne pouvais pas gagner. Que, peut-être, il a
Je serrai les dents, ma voix presque rauque. *
ma peau, l'électricité de son corps presque collé au mien. Un frisson p
s mots d'une voix douce, pourtant menaçante. **Tu veux
il cesse de jouer avec mes nerfs. Mais chaque mot qu'il prononçait semblait me clouer un peu
'emb