Séduction fatale
le, une présence telle que tous les regards se tournèrent inévitablement vers lui. Amara sentit un frisson glisser le long de sa colonne vertébrale. L'at
n, chaque mouvement mesuré, chaque geste calculé pour affirmer son autorité silencieuse. Mais ce n'était pas dans l'éclat des regards ad
e à l'instant précis où
fort. Elle le ressentit jusque dans ses os, comme une onde qui envahit chaque fibre de son être. Un instant, tout sembla s
ler légèrement. Elle avait beau être habituée aux mondanités, à la surveillance publique, jamais elle n'avait ressenti une telle pr
rôle. Tout en marchant, un serveur s'approcha d'elle, un plateau de champagne à la main. Il ét
e ? » demanda-t-i
rd croisa celui du serveur, une invitation implicite, une courtoisie parfaite qui, dans ce
amisée. Un frémissement d'anticipation l'effleura, mais elle balaya cette pen
ot de la soirée. Mais c'était impossible. Le regard de Kamel, celui qui l'avait transpercée, restait ancr
ix grave, riche de résonance,
appréciez le champa
ant même de poser les yeux sur lui, ell
s son parfum, son essence même, envahissait l'air comme une vague. Le charme qui éman
n peu plus faible qu'elle ne l'eût souhaité. Elle se redressa, essay
ses yeux, mais qui dégageait une puissance froide. «
tabiliser par les propos des hommes, surtout dans un cadre aussi mondain, mais quelque chose dans son ton, dans
vous ce soir ? » répondit-elle, plus pour se d
avant de répondre. « Je cherche... » Il s'interrompit, son regard se faisant
let invisible, une toile d'araignée dont elle ignorait encore les contours. Pourquoi ce sentiment
r les yeux. Elle se concentra de nouveau sur le verre, sur
ents de ce genre, » murmura-t-elle, changeant légèr
son sourire s'élargissant imperceptiblement.
rd perça le sien. Cette fois, il ne s'agissait pas de fascination ni même de simpl
une affirmation ferme. « Tous ceux qui viennent à cette soirée ont un rôle à jouer. V
le, une part de doute, de crainte. Elle s'efforça de répondre, mais ses mots rest
il attendait patiemment qu'elle s'abandonne à la vérité de l'instant. Ses yeux, hypnotiques et implacab
le qu'elle ne l'eût voulu. « Peut-être que je suis simplement
on entre eux se fit encore plus palpable. L'air autour d'eux semblait se réchauffer, tout à co
ue aussitôt, une chaleur étrange se répandit dans son corps, diffuse mais insidieuse. Un vertige subtil l'assaillit, comme si l'air autour
rt, son équilibre précaire. Elle posa une main contre sa tempe, cherchant à apaiser la pression qui pulsait sou
n trouble. Ses pas la menèrent vers l'une des portes en retrait, à peine entrebâillée, promesse d'un refuge l
velours sombre, une bibliothèque aux reliures anciennes. Loin de l'effervescence du bal, l'endroit semblait
reprendre son souffle que la porte
son regard acéré braqué sur elle, chargé d'
oyez faire ? » Sa voix
ce, le poids de ses soupçons écrasant l'air entre eux
ien, » balbutia-t-elle, troubl
uré. « Vraiment ? » Son ton n'avait rien de compatissan
usion. Elle fronça les sourcils, tentant de comprendre le sens cach
houette dominant l'espace. « Vous avez bu ce
oua la tête. « Je ne sais
ors pourquoi êtes-vous ici, seule, précisément au mom
alourdissait, une tension électrique flottant entre eux. Quel jeu était-il en