Entre ses Griffes
in, le vent battant contre la vitre fermée. À l'intérieur du véhicule, l'atmosphère était oppressante, lourdement marquée par le silence glacial d'Aleksandr. Il
avait été son ami, son confident, son premier amour. Mais cet homme qui se tenait devant elle n'avait plus rien à voir avec celu
icatrices, des marques de la brutalité du monde dans lequel il s'était forgé. Elle hésita, les mots brûlant ses lèvr
en premier, sa voix basse et fr
surprise de m
rprise ? » Elle s'étrangla, cherchant à maîtriser ses émotions. « Je ne c
es mots, mais qu'il savait déjà la réponse. « Parce que je ne suis pas celui que tu pensais. Je ne suis plus l
elle ne pouvait contenir. « Je... je me souviens de toi, Aleksandr. Tu étais... » Elle s'arrêta, la gorge nouée. « Tu étai
x savoir pourquoi ? Parce que dans ce monde, il n'y a pas de place pour la faiblesse. J'ai appris
fouet. « Le pouvoir ? » répéta-t-elle, abasourdie. « Mais tu étais... tu étais celui qu
lui que tu crois. Il est gouverné par les hommes comme moi, ceux qui ne craignent rien ni personne. Ceux qui ont tout sacrifié pour atteindre le sommet. » Il marqua une pause, un sourire amer se dessinant sur ses lèvre
e et impuissante. « Et tu m'as trahie, Aleksandr. Tu
'ai trahie, Élena, » répondit-il d'une voix grave. « C'est la vie. C'est le monde qui t'a trahie. Mais tu peux encore ch
te donner un héritier, simplement parce que tu me l'ordonnes ?" Elle rit amèrement, presque hyst
ordé de murs de pierre. L'air était épais de tension, chaque mot, chaque geste semblait être
l soudainement, sa voix un murmure presqu
cela, hein ? Un homme sans cœur, sans scrupule. » Elle secoua la
l'acier. Finalement, il parla d'une voix basse mais menaçante. « Tu veux fuir, Élena ? Tu
stère, avec ses murs de pierre noire et ses fenêtres comme des yeux dénués d'âme. Él
a porte de la voiture. Sans un mot, ils la saisirent, la faisant sortir du véhicule avec une brutali
ra-t-elle à elle-même, bien q
trop grandiose. Des meubles anciens, des tapisseries délavées, mais chaque détail semblait calculé
ne pièce sans fenêtres, une chambre froide et austère. Une p
re. Rien n'était laissé au hasard. Mais son esprit, toujours aussi vif, chercha un plan. La clé
tendre était la seule cho
tive de fuite serait risquée, mais elle n'avait pas le choix. Alors qu'elle s'apprêtait
savait qu'Aleksandr ne la laisserait
te. Le verrou se tourna lentement. La po
elle peur grandissant dans sa poitrine.