Mariage de Vengeance

ntrer dans leur appartement, elle avait eu cette étrange sensation de décalage, une impression inexplicable que quelque chose n'allait pas. Elle avait mis ça sur le compte du stress du travail, s

it ce rire qu'elle connaissait bien : celui d'une complicité profonde, un rire partagé, intime. Il avait l'air d'avoir oublié tout le reste du monde, tout ce qu'ils avaient construit ensemble. Mais ce qui avait immédiatement capté son attention n'était pas simplement la scène,

ire, et ses mains étaient posées sur les genoux de Victor. Il n'y avait rien de suspect à cela en soi, sauf que les doigts de Damien s'étaient attardés un peu trop pr

de bouger, incapable de crier, incapable de comprendre ce qui venait de se passer. Elle n'avait pas eu besoin de mots pour comprendre. Elle savait. C'était comme si un voile s'était déchiré, la laissant découvrir un monde qu'elle n'aurait jamai

ntendre. Elle avait déjà tout vu, tout compris. Ses yeux s'étaient embrumés de larmes, mais elle s'était forcée à garder son calme, à ne pa

nt lourdes. Elle était paralysée par la douleur, par la déception, par l'humiliation. « Comment tu as pu... » La voix de Zoé avait tremblé, mais elle avait fait de son mieux pour que ses mots portent. Elle l'avait regardé, Vic

remière fois, il ne savait plus quoi faire. Comme si, dans cet instant suspendu, il n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait dire pour réparer ce qu'i

effacer la trahison. « Ce n'est pas ce que tu crois. » Mais ces mo

enait de faire ? Comment aurait-il pu expliquer cette scène qu'elle avait vue de ses propres yeux, ces gestes, cette complicité qui ne laissaient plus p

inuer. « Tu veux que je te croie, n'est-ce pas ? Que tout cela soit juste une erreur, un malentendu ? » Elle secouait la tête, les larmes coulant maintenant sur ses joues. « Non. Je ne peux pas. Je... » Ses mots se perdaient dans un souffle saccadé. C'était t

e ne pouvait pas. La douleur était trop intense, trop sourde. La vision de Victor, son visage figé, ses excuses sans saveur, tout cela se bousculait dans son esprit, comme un tourbillon de chaos. Elle n'avait pas su comment réagir. Elle n'avait pas su comme

isait naître une idée sombre dans son esprit : il fallait qu'elle se venge. Il fallait qu'elle le fasse souffrir, qu'il ressente au moins un fragment de ce qu'elle ressentait. Elle l

, la part blessée, savait aussi qu'elle n'avait d'autre choix. Et la vengeanc