Entre l'amour et la trahison
t ce matin-là, seule dans la grande chambre trop silencieuse. La lumière du jour filtrait à peine à travers les rideaux épais, comme si la maiso
où chaque minute semblait lui échapper, comme des grains de sable qu'elle ne pouvait retenir. Henri était toujours aussi distant, aussi froid. Il venait et partait comme un fantôme, absurde dans ses
meubles anciens se tenaient dans une quiétude inquiétante, mais quelque chose attira son regard. Un petit tiroir, à peine entre-ouvert, dans un meuble en bois sombre. Un tiroir que
ntenir un fragment du passé d'Henri, un passé auquel Léna n'avait jamais eu accès. Son cœur battait plus fort à chaque lettre qu'elle parcourait du regard. Les mots, élégants et romantiques, semblaie
de vie et d'émotion. Cette autre femme, à qui il avait confié des promesses, des rêves, des caresses, semblait être l'amour de sa vie. Léna ressentait une douleur qu'elle n'
u'il ne fallait pas laisser éclater au grand jour. Mais le poids de la découvert
uelque chose qui pourrait apaiser la tempête qui secouait son esprit. Mais Henri ne vint pas. Il la sal
s et se dirigea vers lui. Le regardant droit dans les yeux, elle sentit l'am
arle », dit-elle, la voi
etant sa veste sur le canapé, ses gestes brusques et impati
'as épousée, mais... je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu ressens pour m
egard vers elle. Ses yeux étaient froids, comme une mer
ec un ton sec. « Il n'y a rien à comprendre. Nous avons des enga
aussi indifférent à la souffrance qu'elle ressentait ? Comment pouvait-il simplement se détourner d'elle, comme s'il s'agissait d'
is elle la retint. Elle n'avait pas le droit de pleurer. Pas ici. Pas de
il et se plongea dans un livre, totalement indifférent à sa présence. Léna, quant à elle, se sentit
s une obscurité presque apaisante, mais le silence
us en plus chaque jour. Elle enfila son manteau, ses pas l'amenant à travers le jardin en direction de la porte
portait un manteau sombre et avait l'air aussi tendu qu'elle. Il laissa échapp
ehors, Léna », dit-il d'une v
l'ombre de son père. Il n'était pas censé être une personne dans sa vie, et pourtant, il semblait être là, dans ce
s plus rester à l'intérieur », répondit-e
rcissant légèrement. « Je comprend
es, ni de questionnements banals. Non, il semblait réellement comprendre. Une conne
r supporter le silence », dit-
le de fuir, de se cacher dans ce silence, de croire qu'il
douceur, une compréhension qui la perturbaient. Comment cet homme, qui n'ét
sque timidement, avant de se dé
e retrouva seule dans l'obscurité de la nuit, mais elle savait que quelque chose venait de se produire. Quel