Entre l'amour et la trahison
rures d'un plafond trop haut, dans une salle immense qu'elle n'avait jamais imaginée plus que dans ses pires cauchemars. Les gens riaient autour d'elle, leurs voix s'entremêlant a
e avait toujours rêvé de ce jour, mais jamais de cette réalité. Elle détestait la solennité de ce moment, le regard des invités, la caméra du photographe qui se braquait sans cesse sur elle, capturant des sourires qu'elle n'avait pas donnés. Elle aur
amais compris pourquoi il l'avait choisie. Pourquoi elle, une jeune femme sans histoire, un peu perdue dans ses rêves et ses désirs. Elle avait 23 ans et lui, il en avait presque le double. Mais il avait une position social
ncelants, tout cela lui paraissait artificiel. Il n'y avait rien de réel dans cet univers de paraître. Pas un regard complice, pas un mot de tendresse échangé. Juste des gestes
t la définir pour toujours. En l'épousant, Henri avait fait d'elle une partie de son empire. Elle n'était pas là pour l'aimer. Non. Elle était là pour être un élément de plus dans ce p
ndait pourquoi ses mains tremblaient, pourquoi elle avait le cœur serré. C'était une folie de l'avoir laissé faire. Mais comment pouvait-elle en être autrement quand la seule chose qu'elle avait apprise depuis toujours ét
a présence. Léna savait qu'il n'attendait rien d'elle. Pas d'étreinte, pas de déclaration d'amour. Ce qu'il attendait, c'était qu'elle soit là, simplement, qu'elle incarne la perfection de sa
urire presque figé sur ses lèvres. Elle le regarda sans savoir comment réagir. Elle avait l'
dit Henri d'une voix calme.
le fond, brillante sous la lumière des chandeliers. Elle l'observa, un éclat froid dans ses yeux, avant de lever les yeux vers son mari. Il ne la regardait même pa
nstructions qu'on lui donne. La pièce brillait, les invités applaudissaient, mais Léna ne sentait rien. Pas d'émotion. Pas de chaleur. Ju
rs, de sons et de visages. Elle se déshabilla lentement, le cœur lourd, et se glissa sous les draps. Le grand lit king-size semblait encore plus immense
r de la lavande de sa mère, les rires autour de la table, les longues promenades dans le jardin.
ienne pendant la cérémonie. Tout cela lui semblait si éloigné, comme si elle avait été une simple figurante dans une scène q
ns amour, sans affection, sans rien d'autre que des obligations. Elle tourna et retourna dans le lit, cherchant à trouver un réconfort, mais il n'y
une idée de ce qui l'attendait dans cette grande maison. Rien de ce qu'elle avait vécu jusque-là ne pouvait la préparer à ce qui allait suivre.
onviction, qu'un miracle viendrait briser ce