La Compagne Rebelle du Roi Maudit
acial porteur d'un destin implacable, éveilla
sur la table en chêne massif, et les mots gravés sur le papier vibraient d'une énergie que seule la tradition ancestrale pouvait conférer. « Convocation pour le Bal Royal des Destinées », lisait-elle d'une voix tremblante, incapable de contenir l'émotion qui
e curiosité brûlante. « Je ne veux pas y aller, » murmura-t-elle dans le silence de la pièce, sa voix se perdant dans le vacarme intérieur de ses doutes. L'idée même de se soumettre aux règles immuables de la meute la r
dans la lutte pour maintenir l'ordre ancestral. Il observa le parchemin dans ses mains, et, sans un mot, s'avança vers elle. « Nyx, » dit-il d'une voix basse, presque émue, «
nce de nos coutumes, mais ce bal est devenu l'emprise d'un système qui nous oblige à choisir un compagnon comme on
rale, il reprit : « Ma fille, tu sais mieux que quiconque que nos traditions ne sont pas de simples fardeaux, mais le socle sur lequel repose la survie de notre meute
voir sacré. Dans le silence de la pièce, elle laissa échapper un long soupir, ses doigts effleurant le parchemin comme s'ils cherchaient à en percer le mystère. « Je
irs déçus. La convocation planait sur elle telle une ombre menaçante, et les préparatifs du bal, normalement empreints d'une féerie que tout le monde attendait avec impatience, lui semblaient être une mascarade
, « je sais que tu es en proie aux tourments du destin, mais ce bal est une tradition que nous devons respecter
compagnon pour combler une tradition, je choisis pour nourrir mon âme. Je ne veux pas d'un ê
ritière. Sa mère, habituée à accepter les lois du destin, affichait une résignation douce, tandis q
en pierre, témoins de tant de victoires et de défaites, semblaient lui murmurer des secrets de rébellion et d'espoir. Elle se regarda dans le miroir ancien, scrutant son refl
mposant sa propre vision de la liberté. Elle se mit à étudier les anciens rituels, cherchant à comprendre comment contourner les règles sans offenser les traditions sacrées. Des nuits ent
hall. « Nyx, » dit-il en posant une main rassurante sur son épaule, « je sais combien tu souffres du poids de ces traditions, mais
e de ses mots. Elle savait que son père, malgré son attachement aux traditions, ne souhaitait que le bien de sa fille. « Je ferai ce que je dois, » rép
ment pour l'occasion. Les héritiers et les membres de la meute se rassemblaient, chacun arborant un masque d'apparence sereine, dissimulant à peine la tension qui montait.
s anciens rituels avec l'esprit rebelle qui l'animait. Son allure imposait le respect, et chaque pas qu'elle faisait résonnait comme le battement d'un cœu
es, illustrant à merveille la dualité de ce moment charnière. Tandis que les autres héritiers se laissaient porter par la va
procha d'elle et lui murmura : « Tu vas v
mination inébranlable : « Je ne fais pas que défier, je vais réécrire l
bientôt, quelques regards complices se tournèrent ver
prêts, le cœur battant au rythme des tambours ancestraux. Nyx, en plein cœur de la salle, se sentit submergée par l'émotion et l'énergie brute qui émanait de ce moment. Son regard se por
ce de plomb. Les regards se fixèrent sur elle, et dans ce moment suspendu, elle déclara d'une voix claire et vibrante : « Je ne suis pas ici pour me soumettre à des tr
t, d'autres se radoucirent, et certains virent en ses paroles l'écho d'un futur possible, libéré des chaînes d'un passé rigide. L'or
nsformer. Elle annonça, d'une voix empreinte de passion, qu'elle avait l'intention de redéfinir le rituel, d'inclure ceux qui, comme elle, croyaient que l'amour et la destinée devaient être
aîné par des rites dépassés. Alors que la nuit poursuivait son avancée, Nyx, par son acte de défi, avait déjà inscrit dans les annales de la meute une nouvelle lége