L'héritier au trône
s l'air frais du soir. Son épée s'abattait contre un tronc d'arbre marqué par des dizaines d'entailles, vestiges de ses heures passées à perfectionner ses mouve
na-t-il entre se
ement rapide et précis. Elias, son mentor et unique confident, l'observait en silence, les bras croisés. L'homme é
essé », lâcha
t, et s'essuya le visage
pas suffisant, n
ssa un sour
Pas enc
avec une seule idée en tête : devenir plus fort. Plus fort que son père ne l'avait été. Plus fort que ceux qui avaient trahi sa famille. Il n'avait que des fragments de souvenirs de so
Elias », demanda-t-il
ira et s'agenou
changera quelque chose ? T
out savoir. Je d
otégé un instant ava
s bie
ui, et son regard se pe
t : il faisait trop confiance. Quand ta mère est morte en te donnant naissance, i
. Il connaissait déjà ce passage, mais chaque fois qu'il l'en
sé être le plus fidèle ami
à chaque épreuve, à chaque bataille. Mais en secret, il convoitait la couronne. Et lorsque ton pèr
es de ce moment-là : la peur, le froid, le voyage interminabl
», dit-il a
médiatement. Puis, après
était un roi. Un homme habitué aux palais, aux conseils de guerre, aux responsabi
yeux, son regard b
a tout
ui.
d comme un linceul. Puis Marcus in
ps que je prenne c
fixa lo
érer ton trône, Marcus. C'en est u
esquissa un s
fant. Je ne suis plus f
a un instant avan
er le trône, tu devras être plus qu'
ement des feuilles agitées par le vent. Marcus fixait l'obscurité devant lui, son sac déjà prêt à ses pieds. Il savait qu'il devait partir seul. Elias ne l'aurait jamais laissé partir sans u
aissait chaque recoin de cette terre où il avait grandi en exil. Il évita les brindilles, contourna les z
rs appris à éviter. Elias l'avait prévenu à de nombreuses reprises : « Cette forêt est un repaire de bandits et de cré
e plusieurs jours, et il ne pouvait pas se le permettre. Serrant l
ousse humide et de terre. Le silence y était presque surnaturel, comme si la forêt retenait son
garde de son arme. Son regard fouilla les ténèbres, chercha
elques pas de plus qu'une ombre surgit derrière lui. Il eut juste le temps de se retourner
gamin », ricana
rtirent lentement des fourrés. Cinq, peut-être six hommes, tous armés, aux v
it ? » siffla l'un d'eux en s'approchant
ment prenait le dessus. Il savait qu'ils allaient attaquer dès
mbe. L'homme s'effondra avec un cri. Marcus se retourna juste à temps pour bloqu
oupant le souffle. Il vacilla, et une botte l'envoya rouler dans la bou
une nouvelle voix, plu
e, une épée impressionnante pendue à sa ceinture. Mais c'était son regard qui attira immédiatement l'at
e », ordonna
béirent. Marcus se releva lentemen
t-il en essuyant le sang
aussa un
Mais toi, tu es bien plu
se te
pas de quoi
e se dessina sur les
dans une forêt infestée de bandits, avec une détermination qui trans
Il ne pouvait pas révéler
procha d'un
ppelle E
se bloquer une fraction
en observant sa réaction. « Mais on dirait qu
erra les
e veux-tu,
ina légèreme
e seul, risquant de mourir avant même d'atteindr
voudrais-tu
e passa dans le r
in intérêt à voir l'ordre
n de ses gestes. Pouvait-il lui faire confiance ? Il n'en était pa
tant, il hoc
tre-moi ce que t
otante des torches accrochées aux murs de pierre. Marcus et Elias s'étaient glissés discrètement entre les ruelles étroites, longeant les bâtisses délabrées qu
rmura Marcus en observant les visages émaciés d
s les rares passants. Des femmes aux traits tirés surveillaient les rues d'un regard méfi
ession fermée. Il n'avait pas besoin de parler.