La brèche
o swee
er Song, chaque fois qu'elle croisait le Doctor Who. Morgan qui lui avait fait découvrir la série s'était emp
rouve. L'univers
empêcher de remarquer les soucis qu'elle
ton monsi
bras. Mais il savait très bien que le gamin était l
a moit
ependant du temps à répondre, sûrement le temps de peser se
je n'en ai plus vraiment l'impression. Après,ce n'est sûrement qu'une mauvaise passe qui nous fera
s bonnes paroles.Deux ans de dépression érodaient lentement les fois les plus solides, surtout celle des proches. Il était
etit cadeau
lui donner plus tard ce qu'il venait de trouver. La cur
aime
un sourire entendu. Elle fronça le
c ses vingt terribles pirates. Ils ont tous des épées redouta
uteurs étaient chaque fois inventifs.L'année précédente une troupe de petits chevaliers avait affronté des petits dragons. Il y avait bien sûr eu quelques accrocs : un des chevaliers avait mordu son adversaire, un des terribles dragons avait voulu rejoindre sa maman après avoir arrosé son pantalon, un gamin s'était baladé avec une passoire au lieu d'un c
t ce que son ami allait lui offrir. Malo déposa un objet dans ses mains tendues
ux rega
poules à l'intérieur et fonctionnait avec des piles. Et c'était aux couleurs de Dora l
je suis censée f
. Elle réprima avec
us sérieu
o s'élargit ; il
es un pirate de l'espace. Avec
it de gra
l'utilise à la fê
nquantaine de centimètres. Malheureusement,la pauvre bête avait été emportée par une rafale et avait fini sa course dans le Rhône avant qu'ils n'aient pu le r
Là, c'est ma réputation que je risque. Un pi
ités. Elle pouvait le comprendre dans une certaine mesure ... N'avait-elle pas été une inconditionnelle d
ue c'est très pratique pour lire l
ct. Elle en profita pou
Azili
ge s'éclairer d'u
bout de trois jours pour in
ncernée connaissait ses sentiments envers elle. Et attendait avec impatience qu'il se
e pollution, elle était presque étincelante dans sa blancheur calcaire. Elle sourit aux saints de pierre ornant le portique. Ceux qui avaient eu la malchance d'être plus bas que les autres avaient été décapités ; un vestige vengeur de la ré
a la vitrine appétissante d'une pâtisserie. Guimauves, caramels, sujets en chocolat et sucettes lui donnaient l'eau à la bouche mais elle parvint u
ttendait. Elle ôta ses chaussures dans la cuisine pour ne pas faire de bruit et traversa le salon au parquet lambrissé. L'appartement était une partie d'une maison bourgeoise
contempla son visage paisible, son sourire derrière ses paupières closes. Ains
simple et douce quoi qu'un peu réservée. Comme tous les grands esprits, elle se posait constamment des questions mais rien dramatique. Alors pourquoi subitement tout avait basculé ? Elle avait beau fouiller ses souvenirs jusqu'à s'en faire mal à la tête, elle ne trouvait pas. Du jour au lendemain, Angèle s'était repliée sur elle-même. La jeune femme d'ord
r un peu plus lourde. Et cela malgré elle. Dans les moments où la dépression laissait la place à une lucidité relative, Angèle lui confessait à quel point elle s'en voulait de la fai
alors que le téléphone sonna. Contrairement à sa compagne, elle n'avait pas de portable aussi dut elle courir au salon pour répondre avant que la maisonnée soit réveillée. Elle entendit Angèle remuer : trop tard. Qui était donc le toquard qui se permettait de les déranger un samedi avant midi ? Elle eut rapidement la réponse. Au bout du fil, Bénédict lui demanda si c'était elle qui allait conduire tous les autres jusqu'à L
», demanda Angèl
son amie avait l'air très mal réveillée et de mauvaise hume
ait savoir comment
ses yeux s'arrêtèrent sur le cadeau de Malo. Elle écarqui
achin ? Non, laisse-moi devine
lait-elle encore inventer ? Une fois n'était pas coutume, il lui se
et al
as attendre, cinglante
vriez vous mettre ensemble. Comme ça, tu serais débarras
lui faire comprendre l'impact de sa bêt
s que je vais te laisser pour rejoindre Malo. Je devrais
mpagne écarquiller les yeux.Au moins, elle ne
it deux ans que tu ne me touches plus et que tu me regardes à peine. Deux ans qu'
. Mais les mots étaient sortis sans qu'elle puisse les
mande si c'est ma faute,deux ans que je me bats pou
Elle ne l'avait presque jamais vue pleurer. Le téléphone sonna de nouveau, les faisant surs
ans qu'on vienne m'interrompre. Sinon, je risque d'êtr
ocha sans
étions
yante. La seule façon de vérifier était d'aller ouvrir. Elle fut surprise de trouver Yann sur le seuil. En général, elle demandait à ses visiteurs de lui envoyer un texto quand ils étaient devant sa porte car elle ne les entendai
visage pâle et son corps émacié. Il avait parl
je peux e
rfaites même si aujourd'hui, il avait l'air de manquer
ux un c
urire. Curieusement, elle se sentit mal à l'
ses. L'une pour ton personnage et
ait pas pour mettre ses joueurs à contribution. Elle allait sûrement devoir surpre
vont voir tout de suite si je me s
n cherche à la séparer des autres.Il dis
je m'appuie sur toi pour un rebondissement. Tu ne sauras
u la confirmation en le voyant s'approcher d'elle. Plus près, encore plus près, un peu trop près ... Elle le regarda avancer comme paralysée, privée de
que tu fabriques
rd des larmes. Lui-même paraissait sous le choc, blessé par son refus. A quoi s'attendait-il ? N'avait-il pas une copine attitrée et cela depuis longtemps ? Mais il était son ami de
surprise. Je ne voulais
ter encore longtemps ? Quelque part, son intervention tombait bien. Elle lut le texto pour voir ce qu'il voulait. Elle s'était trompée. Sa g
ses ? Ma ma
te et osa un s
toute façon. On se
i venait de se passer, elle ne manquer
*
ertes, il était là pour encaisser les coups mais que faisaient donc les autres ? Ils avaient pourtant
les monstres à grand coups d'épée. Cela ava
avait été frappé parles méthodes qu'elle employait avec les touts petits. Elle ne les forçait jamais à rien, les laissant s'exprimer au maximum et ne sévissant que lorsqu'ils allaient trop loin. Étrangement, ses élèves comptaient parmi les plus sages. Lorsqu'il lui avait demandé comment elle
l avait avait progressé. A la fin de l'année, c'est lui qui avait pris en charge bon nombre de matières. Son diplôme en poche, il avait demandé à intégrer son école pour travailler avec elle. Et il avait eu de la chance : une enseignante venait justement de prendre sa retraite, laissant la place vac
ait semblé nerveuse,presque fragile, bien loin de l'enseignante qu'il connaissait. Il s'était senti ému par la confidence. Comme un imbécile, il avait haussé les épaules avec un
si avait connu quelques passages à vide. Mais il lui semblait que l'amie de Morgan ne désirait pas en sortir. En même temps, il ne les voyait pas se sépar
empête. Il fronça les sourcils. Il soupçonnait Bénédict de s'être inscrit dans
e. Tu veux bien demander à Azilis de pre
ste du monde. Morgan avait autre chose à faire que de se prendre ses angoisses en pleine f
s ça ave
aladin gisait au sol, piétiné par les monstres et bien sûr, les autres n'avaient pas attendu pour lui piquer tout son équipement. Dégoûté, il se déconnecta puis coupa le pc dans la
é, soit un imbécile lui avait fait une blague avec une image instantanée. Dans tous
tie d'elle-même craignait la complicité qu'elle entretenait avec Malo. Elle détestait l'idée qu'ils se voient à l'école et même à coté. Elle se sentait jalouse, tout simplement. Quelque part, elle savait que ses doutes étaient totalement infondés. Morgan l'aimait,elle en était certaine. Mais elle ne pouvait empêcher ses
usique techno, du rock : c'était sûrement le Couvent.Un film gore mais franchement hilarant dans lequel des nonnes valsaient dans tous les coins tuée
aurait sans doute bien cherché. Peut-être ferait-elle mieux d'attendre le soir jusqu'au momen
ché. Elle l'avait regardé abasourdie de longues minutes avant de battre en retraite. Son amie n'avait pas cherch
mé en une ignoble comédie musicale, elle ne l'aurait sans doute pas remarqué. Angèle ne put s'empêcher de remarquer ses yeux rougis et les o
trop savoir quoi dire. Morgan était gênée d'avoir pleuré et elle de lui avoir fait mal. C'est pour
rends mes affaires
ment une autre invention pour s'enfoncer encore plus
as d'autres conn
ferme la retint par le poignet. Elle tenta
que tu me parles. On ne p
in, de la rage, de la détresse. Morgan la suppliait. Elle craquait indubita
uis dé
ans qu'elle avait refusé tout contact. Morgan n'avait pas fait exception. Et en dépit d'elle-
ue je dis, ce que je f
e ressentait. Morgan l'attira contre elle et tapota son front. Elle
r un peu plus de temps avec la vraie Angèle. Si l'autre
au baiser, le souffle de plus en plus court. C'était tellement bon que s'en devenait presque douloureux. En deux ans, elle l'avait presque oublié. Elle sentit tout à coup poindre la panique. Elle la combattit pas à pas alors que ses mains retrouvaient les caresses. Mais lorsqu'elle
paniqué. Ce n'était pas
iver jusqu'ici pour ne plus savoir comment faire l'amour. Un comble au bout
er et je ne me contrôle plus. Mais peut-être qu
e et avala pénibl
ste en plus d'être vulgaire lui faisait voûter le dos et déformait ses vêtements. Mais vu son air r
sa famille biologique. Elle avait accepté depuis longtemps le fait qu'elle n'avait pas de parents. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle avait toujours vécu avec sa grand-mère. Elle avait aussi compris que si la vieille dame montrait le moindre signe de défaillance, elle serait placée dans une autre famille. Être séparée d'elle était son angoisse, sa hantise. Tous les jours, elle avait épié le moindre oubli, la mo
Mamika tapoter son épaule. La vieille dame la gratif
où nous
e voiture sur le parking d'une grande clinique privée avant de poursuivre. Elle savait également qu'un peu plus loin se trouvait un beau jardin de ville a
sèc
ieurs. Elle mijotait assurément que
lor
r une route goudronnée bordée de hauts murs de ciment.Derrière, elle devinait des belles maisons cachées derrière un écrin de verdure. L'air senta
e te dit
clé de sa poche. Elle se crispa, sur ses gard
honneur, m
actionna la poignée. La porte grinça presqu
e légumes habilement agencés d'une main experte. Elle sentit l'herbe franchement coupée. L'espace d'un instant,
erfection onirique. Elle avança à petits pas prudents, le temps de laisser affluer les souvenirs. Un peu plus loin, un prunus supportait la balançoire que l'on avait installée pour elle. Elle pédalait avec toutes la force de ses petites jam
nsuite ,j'ai regretté de l'avoir cédé. Et puis, il y a quelques
pit en se jetan
vait-elle eu un empêchement de dernière minute ? Peut-être avait-elle eu un accident et était dans l'incapacité d'appeler au secours. Il devrait peut-être se rendre à Vienne pour vérifier même si sa femme ne ve
le. Mais c'était sans compter sans ses voisins. Bénédict se souviendrait toujours de la première fois où sa mère avait gardé Azilis. La petite fille en couche culotte avait rampé sous la table de la cuisine et n'en avait pas bougé. De cinq ans plus âgé, il avait observé la petite sauvageonne un long moment. Elle aussi l'avait dévisagé avec ses grands yeux bruns. Il lui avait souri et lui avait tendu sa peluche préférée. Elle s'était approchée de lui et lui avait pris le jouet des mains. Puis elle l'avait regardé de nouveau et lui avait mordu le nez. Fort heureusement, il n'était pas rancunier et quand sa maman lui avait appris qu'ell
encontre n'avait rien d'anodine. Elle avait tout juste cinq ans. Au départ,il en avait été jaloux. Qui donc osait soustraire la petite Azilis à son affection ? Il se sentait déjà l'instinct très protecteur. Il avait espéré que le gamin cesserait d'être important et finirait même par disparaître. En vain. Malo était
s en faisaient partie. Lui-même avait fini par trouver sa place au coté d'Azilis : il était son grand frère, son protecteur. Et lo
s posée du lot.Il commença à composer son numéro avant de se souvenir de sa précédente réponse. Il l'avait dérangée dans un tr
ssait de Bénédict. Il avait reçu un premier texto juste avant de partir rejoindre Azilis. Il voulait savoir si sa petite sœur allait vraiment pre
ù elles étaient hors de prix. Et il savait que la demeure familiale lui suffisait. Elle n'allait pas non plus lui proposer de faire un tour de tourniquet dans leur parc préféré et encore
déjà-vu, des sensations de bonheur fugitives et l'écho de quelques rires. A quelques pas de lui, il repéra deux converses et une paire de chaussettes mais aucune traces de leur propriétaire.
s'écroula dans l'herbe,l'entraînant à sa suite. Loin de s'avouer vaincue, elle lui sauta sur le ventr
c'est que tu ve
estèrent silencieux de longues minutes, admirant les jeux de lumière du soleil sur les feuille
n ne te di
. Son amie attendait
s déjà venus
de hocher la tête,
és. Je me disais que j'avais rêvé l'endroit.
r de cet instant magique pour lui déclarer sa flamme. Mais il hé
est venu me voir
s de souche faisait très raremen
ce qu'il
lui laisser tout imaginer. Elle hésita, il le vi
tu ne le diras
lèvres. Sans trop savoir pourquoi, il s
ser une question s
lui hurlait qu'elle