La Luna Défendue
vibrante de murmures indistincts, mais ce n'était rien c
qui l'avait poussée à errer sous la lune, pieds nus sur l'herbe humide, le souffle court sans en comprendre la r
œur battant contre sa cage thoracique, aussi for
e. Une louve. Pas une inconnue. Lyanna, l'une des guerrières de la meute, forte et indomptable. Sa longue chevelure sombre tombait en
u sol comme une proie prise au piège, incapable de comprendre la vague brûlante qui l'envahissait. Ce n'éta
ce d'un arbre, son corps tout entier se tendant sous la tempête qui la traversait. Pourquoi ce spectacle lui f
a meute, protégée sous l'aile d'Erwan depuis qu'elle était enfant. Il
t se pressa davantage contre lui. C'en était trop. Aria recula, maladroite, sa r
ans l'obscurité. L'instant s'étira, suspendu entre eux comme un fil prêt à se rompre. I
Elle tourna les talons et s'élança dans la nuit, s
e poids oppressant qui lui écrasait la poitrine. Le vent giflait son visage, mais il n'ap
réfugia dans sa cabane. À peine eut-elle claqué la
refusait-il de se calmer ? Ses mains tremblaie
ouver le sommeil. L'image d'Erwan et Lyanna la hantait. Le contact
s. Aria, épuisée, se redressa avec difficulté. Son cor
r ici. Elle devait sortir, pré
près du feu central, son regard f
étai
de guerriers, le visage serein, comme si rien ne s'était passé. Comme
i serrer la gorge. Il allait simplem
ssible. Elle s'assit près de Kael, un jeune loup de son
ien. Tout ce qu'elle pe
ain dans ses cheveux en bataille. Son regard perçant qui, par moments, e
mposait entre eux
nt, elle
ança-t-elle brusquement, sa voix plu
rpris par sa soudaine audace. Erwan, lui, ha
t'ign
s bien de quo
me il l'avait toujours fait. Puis, il se
ien
dre déguisé e
t de le suivre, ses muscles
lus isolé du camp. Là, Erwan se tourna ver
ns cet état, Aria ? deman
usilla du
es dema
lissa sur elle, attentif, comme s'il cherchait
vu hier soir...
oir ça, coupa-t-elle
e amusé, ce qui ne fit
a te dérange t
a frappa de p
son n'en sortit. Pourquoi ? Pourqu
entant une vague de chale
ortance, murmura-t-
st fa
fit un pas vers elle, et elle sentit chaque fi
s une enfant, décla
rata un b
e par cette phrase, par cette tension
il y avait autre chose. Quelque
t l'ampleur de ce moment,
lâcha-t-il finalement, reprenant s
en
sson glacé lui par
upportable d'avoir frôlé quelque chose d'es
'éloigna, comme si leur écha
la gorge nouée par un sentiment qu'