ENTRE DOMINATION ET DÉSIRE
rne
'avais essayé de me convaincre que tout cela n'était qu'une illusion, un moment d'égarement. Mais je savais, au fond de moi, que c'était bien plus que
sation se répétaient en boucle dans mon esprit, et je me demandais pourquoi je m'étais laissée emporter. Pou
e les limites que j'avais toujours cherché à poser et la réalité qui se faisait de plus en plus floue. Chaque coup d'œil furtif vers m
es regards amicaux, des paroles banales. Mais pour moi, chaque bruit, chaque mouvement dans l'open space semblait amplifier la dis
mme si son apparition était prévue, inévitable. Il était debout, face à mon bureau, un léger sourire en coin. Il n
s yeux se posant sur moi, scrutant chaque
ait pas sincère. Mes lèvres étaient figées, mais à l'intérieur, c'était tout autre chose. Mon cœur battait plus vite, et je sentais une chaleur inexpli
l s'arrêta juste à la limite, comme s'il attendait une permission silencieuse. Son regard ne
e chose, mais il n'y avait rien d'autre que lui. "De quoi s'agit-il ?
ce mais persiste, insistant sans être pressant. "Tu sembles être dans un tourbillo
s'il savait exactement ce qui se passait dans ma tête. Et, plus inquiétant
ensées avant de faire quoi que ce soit, mais quelque chose en moi m'empêchait de dire ces mots. Et, à cet instant précis, je n'étais plus sûre de vouloir le fair
le professionnel et le personnel, mais... parfois, cette frontière devient floue. Et, je croi
chaleur de son corps, presque tangible, et je me demandai si cela faisait partie de son plan, ou si c'était simplement la manière dont il était. J'étais fasc
nte. "Je ne sais plus où je me trouve, Adrien. J'ai l'impression de perdre pied à chaq
j'avais voulu dire. Ce n'était pas ce que j'avais prévu. Mais
e, Charnelle. Tu te bats contre quelque chose que tu désires aussi. Et c'est normal de se sentir perdue dans cette
inir par me briser. Mais en même temps, il y avait cette part de moi qui se sentait irrésistiblement attirée par lui, par ses paroles, par cette tens
nt sortir de cet enchevêtrement de désirs et de peurs. Je sentais qu'il était à l'affût de ma
urmurai : "Je ne sais pas ce que je v
rête à y aller, à franchir cette frontière. Peut-être pas aujourd'hui, mais le moment viendrait, je le savais.
r ce qu'il savait déjà. "C'est tout ce que je voulais savoir, Charnel
i une chaleur persistante qui se mêlait au froid du bureau. Je ne savais pas quoi faire de cette ten
nait de c