ENTRE DOMINATION ET DÉSIRE
rne
aient la lumière du jour. Les bruits de mes talons résonnaient sur le sol, amplifiant le rythme de mes pas. Je traversai rapidement la pièce, saluant de la tête quelques collègues qui se pressaient d
, presque imperceptible, m'envahit dès que je mis les pieds dans le hall. C'était une sensation étrange, une vibration dans l'air qui me donna l'impression que cette journée
posai mon sac, allumai mon ordinateur et commencai à parcourir la pile de dossiers qui m'attendait. Les appels, les messages et les courriels s'enchaînèren
ard d'
dmiré, et quelque peu redouté. Je n'avais jamais eu de véritable interaction avec lui, si ce n'était pour lui transmettre des documents, organiser ses ren
e en comprendre la raison. Il n'était pas un homme qui se perdait dans des détails. Il était direct, efficace. Et pourtant, il y avait quelque chose dans ses yeux, une lueur part
des choses. Peut-être que tout ça n'était que le fruit de mon imagination. Mais chaque regard qu'il m
es yeux, et là, je le vis. Il se tenait dans l'encadrement de la porte, une silhouette imposante, son regard plongé dans le mien. Adrien
léger changement de cadence, ce murmure presque intime, fit naître un frisson dans ma nuque. Il prononça mon prénom d'une manière
mandes habituelles qu'il me confiait. D'habitude, c'était du standard, du pratique. Rien de risqué, rien
rder un ton neutre, malgré la panique grandissante qui
espace soudainement plus intime, presque palpable. Il posa un dossier épais sur mon bureau, ses doigts effleurant briève
ations confidentielles, que je veux être traitées avec soin. Je serai occupé toute la journée, et je préférerais que ce soit toi qui t'en occupes." Il m
us que je ne l'aurais voulu. Mes mains tremblaient légèrement en prenant les documents, et je n'osais pas le reg
e forçai à me ressaisir, à revenir à la réalité. Cela n'était qu'une mission professionnelle. Rien de pl
itement droit, avec une assurance presque déroutante. Ses yeux brillaient d'une
uvelle pause, comme s'il attendait une réaction de ma part. Puis, lentement, il se tourna vers la porte. "Charnell
figée, le dossier toujours dans les mains, un sentiment d'inconfort grandissant en moi. Je pouvais ent
lisaient-ils à ce point ? Je n'avais jamais ressenti cela auparavant. Pas avec lui. Il était mon patron, il était là pour guider l'entreprise, et moi, je devais simplement êtr
vail. Peut-être était-ce un sentiment passager. Mais une chose était certaine : cette journée marqua