L'amour n'est pas pour nous
à côté de moi et me prit dans ses bras. Elle caressait gentiment mes cheveux et je fermai les yeux pour me concentrer sur la musique qui était en train de passer. Soudain je me senti
eau et Aloïs me regardait avec un sourire en coin placardé sur sa bouche, il
eraudes me transperçaient et me mettaient à nu. Je ne cessai de le regarder et de me noyer dans son regard. James se leva alors et essaya de reprendre mon appareil en vain, il se fit cependant
ança un regard pleins d'émotions que je n'arrivais plus à décrypter : haine, pitié, douleur, mépris, dégoût... Je ne savais plus où me mettre, je n'arrivais plus à réfléchir correctement, il s'essuya le visage et se tourna pour marcher dans la direction opposée. Il ne riposta pas, il ne m'injuria pas, il ne parla pas, il se contentait de nous tourner le dos et partir: Je ne comprenais rien. Aloïs avait toujours détesté se faire hu
e mal était déjà fait... J'avais déjà perdu espoir il y a fort longtemps et j'avais déjà arrêté de penser qu'un jour, une quelconque relation pourrait se construire entre nous deux mais là j'avais vraiment la confirmation que tout ceci était impossible. C'était clairement un amour impossible. La fin de la journée arriva très rapidement et l'heure de colle qui m'attendait ne m'enchantait pas vraiment. Je vis plusieurs fois Aloïs traîner dans les couloirs, s'activant à une tâche qui m'était inconnue. Ceci m'inquiétait énormément, surtout après les altercations de cette journée. Après avoir salué mes amis, je me dirigeai nonchalamment vers ma salle de retenue. Je m'arrêtai net devant celle-ci, appréhendant ces quelques heures que je
égligemment ses yeux pour montrer son effort de concentration. J'observais tout, tel une obsédée ne pouvant détacher mon attention de l'être le plus parfait que l'univers ait mis sur mon chemin. La fin de la retenue arriva finalement et le prof sortit sans demander son reste, fatigué d'avoir dû me faire sortir de mes rêveries et de mes contemplations tout le long du cours sans pour autant que je ne récidive. Je ne pus donc que montrer mon mécontentement lorsque l'heure se finit à une vitesse affolante, ne pouvant plus exercer mon passe-temps favori, soit mâter Aloïs. On sortit donc tous les deux en même temps de la classe. Par contre, il me plaqua violemment contre le mur et me regarda dans les yeux d'un regard qui se voulait intriguant. -Ne crois pas que je n'ai pas remarqué ton petit manège en classe. -De... Quoi tu parles? -Je parle du fait que tu me matais comme une prostituée tout à l'heure en classe. Je rougis immédiatement, ne sachant pas quoi lui répondre, gênée par le fait qu'il m'ait surpris entrain de le dévorer du regard. Il me regardait toujours aussi intensément et sur le coup, je me sentais de plus en plus fondre, sous l'effet des flammes ardentes qu'était son regard. -Je te préviens tout de suite, je ne suis pas intéressé par toi. T'es vraiment qu