La captive du cheik
, ses pinceaux trempant dans une petite palette remplie de couleurs vives. Elle avait passé toute l'après-midi à peindre ce paysage qu'elle connaissait par cœur, mais
oupir échappa à ses lèvres. Ses ambitions artistiques, bien qu'immenses, se heurtaient souvent à un sentiment d'insuffisance. Elle aimait profondément ce village
r avoir des toiles accrochées
res de thé glacé dans les mains. Ses cheveux blonds brillaient sous les derniers rayo
emande si je devrais juste me contenter de peindre pour moi-même. Qui voudrait vraiment achet
ques, et tu le sais très bien. Le problème, c'est que tu restes coincée ici. Va à la ville
e façon unique de mêler encouragement et taquinerie. Mais avant
l paraît qu'un type super riche veut rachet
le, son verre de thé glacé oubliée dans
ut tout transformer en... je sais pas trop quoi, un projet immense. M
n paysage pittoresque. Elles étaient l'âme du village, une partie essentielle de leur
Tu devrais venir. » Marina lui donna une légère tape sur l'épaule. « On a
le choix. Ce genre de décision ne concernait pas seulement
riva, l'endroit était déjà bondé. Les visages étaient graves, les voix basses. Le maire, un homme au
Mais rien n'est encore décidé. Nous devons attendre d'a
familiers, des gens qu'elle croisait tous les jours au marché ou dans l
extérieur. « Ça te rassure, toi, ce que le
ais au moins, on sait qu'on n
érieur. « Tiens, regarde ça. C'est une invitation pour un bal masqué. A
e, dans une villa située en bordure du village. Elle était indécise. L'idée d'assister
occasion de montrer ton soutien. Et puis, qui sait ? Peut-être que tu renc
rangeait l'invitation dans son sac, elle ne pouvait s'empêcher de se
ar le temps. Les villageois, attirés par le bruit inhabituel, levèrent la tête, écarquillant les yeux à la vue de cet engin sophistiqué qui semblait presque insultant face à
it avec le décor rustique et la tenue modeste des habitants rassemblés à distance prudente. Son regard balayait les environs avec une froide curiosité. Tout
c'est un plaisir de
nt, bien mis mais visiblement plus à l'aise dans cet environnement que lui. Diego tendit un
lusieurs terres ici et... disons,
s informations : Alvarez était un adversaire potentiel. Dans ce genre
elacroix.
e et aux maisons blanchies à la chaux, marchait avec précaution, mais son esprit, lui, était en pleine analyse. Ce village, malgré son apparence modeste, repr
e palpable, n'étaient pas accueillants. Diego, quant à lui, jouait son rôle de guide affable à la p
s étals modestes vendaient des fruits, des poteries et des petits objets artisanaux.
dit-il avec un sourire. « C'est un excellen
imitive à ses yeux habitués aux salles d'exposition épurées et luxueuses des grandes villes. Pou