Échos du Desir

ends, Claire, c'est que vous soyez honnête, que vous continuiez à faire ce qu

vos idées. Je veux aussi vous connaître, vous comprendre. Vous m'intriguez, et je ne rencontre pas souvent des gens

re ouvertement la déstabilisait. Il ne s'agissait pas seulement d'un contrat professionnel. Gabriel Delacroix vo

aître ? Gabriel, je ne suis pas sûre de comprendre. Vous proposez un partenariat profes

vous trouve fascinante. Il y a quelque chose en vous qui me pousse à vouloir en savoir plus. Et si cela vous met mal à l'aise, je le comprends. Mais cela ne change rien à l'opportuni

ée qu'il puisse y avoir des attentes implicites derrière cette générosité la mettait mal à l'aise. Elle n'ét

ent, choisissant ses mots avec soin

gure. La pièce, baignée de lumière naturelle, dégageait une ambiance feutrée et sérieuse. Sur la grande table en bois d'acajou, des documents étaient éparpillés : des statistiques,

lle enfin, posant délicatement son stylo su

s'il cherchait à lire au-delà de ses mots. Il hocha la tête,

», répondit-il calmement. « Vous ne vous laissez pas impression

s, surtout venant d'un homme comme Gabriel. Son statut, sa richesse, tout cela était si éloigné de sa prop

elle. « Il est facile de promettre monts et merveilles,

aison. C'est exactement pour cela que je veux que vous soyez impliquée da

pesant, mais pas inconfortable. Elle sentit son cœur accélérer légèrement, mais elle repoussa

en brisant enfin le silence. Il se pencha en avant, joig

gions les plus défavorisées. Si nous prouvons que nos initiatives fonctionnent là où c'est le plus

tira sur ses lèvres. « Voilà pourquoi je vous fais confiance, Claire. Vous voyez gr

le, elle sentait que leur collaboration allait bien au-delà de ce qu'elle avait initialement imaginé. Il y avait une alchimie, une énergie ent

de la table pour venir se tenir près de Claire. Elle rassembla ses affaires, prête à partir, mais

» demanda-t-il, sa voix légère

ment surprise par son ton.

ée qui offrait une vue imprenable sur la vill

privé, meublé avec goût mais sans ostentation. Sur les murs, des photos étaient accrochées, des clichés en noir

petite fille dans ses bras, dans un village délabré. Le garçon souriait malgré son

manda-t-elle doucemen

Sud-Est que j'ai visité il y a plusieurs années. Ce garçon... il avait perdu ses parents, et il s'oc

par la vulnérabilité dans sa voix. « Ça

que j'ai réalisé à quel point ma vie était vide. J'avais tout l'argent du monde, mais je ne

çu comme inaccessible, dévoilait maintenant une partie de lui-même qu'elle n'aurait jamais soupçonnée. Elle comprit soudain

us avez créé la fondat