La compagne de l'Alpha maudit
mençait à disparaître derrière les bâtiments du campus, plongeant les rues dans une semi-obscurité. L'air était frais, chargé de
ue je sentis
dait. Mes pas ralentirent, mes yeux scrutant les alentours. La rue était déserte, les lampad
vait rien. Juste le vide, les bâtiments si
rai-je pour me rassurer. C
le pas, mon cœur battant de plus en plus vite. Puis, je vis une ombre. Une silhouette indistincte, qui s
lai-je, ma voix rés
. Rien d'autre
ain comme une arme de fortune. Mais l'ombre restait là, à la limite de mon champ
tait à tout rompre, et mes mains tremblaient alors que je montais les escaliers jusqu'à mon appartement. Une fois à l'int
ais une chose était sûre : je n'avais pas rêvé
he de mon manteau. Le sentiment d'être suivie était omniprésent, une tension invisible qui me faisait sursauter a
ble. Je m'immobilisai, mon regard fouillant l'obscurité. Ce n'était pas un chien. Non, ce son avait une qualité... sauvage, pres
i-je, ma voix cassant
a rue. Je tournai la clé dans la serrure d'un geste précipité, me glissai à l'intérieur et refermai la porte à double tour av
ires extérieurs, créant une ambiance lourde et oppressante. J'allumai rapidement les lumières, espérant dissiper cette sensation d'ê
illées, je me laissai tomber sur mon lit. Mon corps était épuisé, mais mon esprit était une tempête de pensées. Qu'est-
difficulté. Mais cette nuit, mon
eine et éclatante, baignait tout d'une lumière argentée. Le silence était total, oppressant. Puis, il apparut. Un loup, immense, à la fourrure noire comme la nuit, se t
murmurai-je, ma voix fa
vers moi. Chaque pas résonnait comme un coup de tonnerre dans le silence. Quand il fut à portée, il baissa légèrement la tête, renif
cœur battant à tout rompre. Mon corps était trempé de sueur, et mes mains agrippaient nerveusement les
'un rêve, murmurai-je
était gravé dans mon esprit comme une cicatrice brûlante. Et ces yeux... Je pouvais encore
s les volets, apportant une lumière rassurante. Je me dirigeai vers la cuisine, espérant qu'un café po
arrêt
aient gravées. Des griffures. Quatre lignes parallèles, nettes, comm
doigts effleurèrent la surface, une peur viscérale me traversa. Ce n'était p
i, précisément à ma porte ? Une partie de moi voulait appeler Noémie, lui raconter tout ça. Mais je s
pas un chat. J'e
que quelqu'un voulait me faire une blague. Peut-être que ces griffures étaient là depuis longtemps, et que je ne les
iquement, et une étrange chaleur sembla émaner du métal froid. Je ne pouvais m'empêcher de penser à Gabriel, à ses avertiss
aquement sourd, venant de l'extérieur. Je me levai précipitamment, mon cœur batt
nt, je ne pouvais m'empêcher de sentir que quelque