La prisonnière d'Alpha
e ça ? Tu crois que c'est un jeu ?" s'irrite Pablo, son ton haut et cassant déchirant l'air. So
brillants d'une malice presque enfantine. Elle détourne son regard vers le
e supporte pas cette légèreté. Il sent l'agacement monter, et, d'un mouve
i luisant dans son regard. Elle semble vouloir lire dans ses pensées, comme
pardon. C'est pas n'importe qui que tu as insulté," réplique-t-il en la dévisageant, l'air de mé
espérant peut-être que quelqu'un prenne son parti, mais à sa surprise, les regards évitent soigneusement la scène. Cert
"Ah, donc c'est ça. Un prince, rien de moins !" Elle croise les bras, feignant l'indifférence. "Je m'
ar cette absence de soumission. Il n'avait jamais ét
it peut-être revoir ses manières. Vous ressemblez davantage à un fermier frustré qu'à un prince," lâche-t-elle fi
ait osé le défier de la sorte depuis des années. "Vous la suivrez," murmure-t-il d'une
étrange sentiment de familiarité l'envahit. Elle s'arrête devant un étal où une fill
our pas cher," dit la petite avec un sourire
livre, l'air son
e," répon
quoi payer. Si tu veux bien me suivre, je te donn
joyeusement jusqu'à sa maison, babillant tout le long du trajet. Mai
oisse perçant dans sa voix. "Ne provoque pas le prince Pab
t'inquiète pas, tout ira bien," répond-elle, haussant les é
murmure la fillette en baissant la tête, ses petites mains tremblant. Un silence pesant s'insta
es doigts pianotant nerveusement sur le rebord de son
ec une sérénité calculée. "Ne perds pas ton temps à te lai
rd orageux. "Cette fille v
que flottant sur ses lèvres. "Tu as toujours eu le besoin de prouver ta force
, la seule personne à qui il accorde une loyauté absolue. Pourtant, elle lu
égner, mère. Ce royaume est déjà m
u es digne de respect sans avoir recours à la terreur. Si cette fille a pu te
le, lourd de signif
moins, elle réserve quelques surprises. » Elle passa une main distraite dans ses cheveux emmêlés, glissant son regard vers le livre de Scrabble acheté sur un coup de tête. « C'est à quoi j'pensa
bottes se rapprochaient. La porte de sa chambre s'ouvrit brusquement, et plusieurs gardes, vêtus de lourdes armures, envahirent l'espace. Le chef de ce grou
uit ? Quoi que ce soit, j'suis sûre qu'on peut en parler... » Elle cherchait à apaiser la tension, son cœur battant l
se retrouva suspendue dans une cellule humide, les poignets attachés au-dessus de sa tête. Ses pieds ne touchaient pas le sol,
. C'était une femme élégante, dégageant une aura d'autorité. Hermine, la mère du prince, entra d'un pas assuré, un sourire calc
peine le temps de protester que Hermine, avec un sourire de plus en plus effrayant, se pencha vers elle, caressant
our respirer. « Tu as osé manquer de respect à mon fils, à la royauté même ! Alors, qu'est-ce que t'attends p