Fundu: Le secret de Yickou
parce que j'allais enfin le rencontrer. Il avait quinze ans à l'époque. Je me souviens de cette petite maison ou plutôt de ce petit studio qui nous allait très bien à ma mère et moi ; je dormais ave
née, on le rangeait dans la chambre et la nuit on le sortait pour lui en
rôle. En arrivant il était tout content de me rencontrer moi, la petite sœur dont il entendait tant parler par nos grands-parents depuis si longtemps, le seul enfant qui était à la charge de sa mère et que nos grands-parents lui rabâchaient tout le temps les oreilles : « que sa mère avait déjà une tête à nourrir et donc pas possible qu'il vienne vivre avec elle ». L
lé et joué ensemble. C'était parfait pour moi et maman aussi était heure
pour me faire garder j'avais mon grand frère pour le faire désormais, ce dernier prendrait soin de moi, pensait-elle, rassurée. Maman était partie, j'étais loin de me douter de c
ns mon subconscient que ma vie changerait à jamais. Il avait un regard aussi sombre qu'une voûte abyssale, on aurait cru que le diable était en lui, son regard était plein d
tous abandonnés, car tu es blanche, el
t monde de rêve qui s'effondre tel un château de sable après le passage d'une vague déferlante, ou un château de cartes après une brise légère. Il avait joué son rôle à la perfectio
ait tout sauf de l'amour, tout sauf ce sentiment bienveillant que tout bon grand frère digne de ce nom éprouve à l'égard de sa cadette, la haine semble être un doux euphémisme pour décrire le sentiment qui se dégag
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