L'homme oublié
ré Frédéric Fernandez, lors d'un reportage, pour le midi libre, et il nous avait conviés avec mon épouse à
re d'un bon repas. Frédéric Fernandez parsème sa prose de mots inusités : compendieuse, épigone, téléologique, épectase, adoniser, cénobite, sororité, mugueter... Les mots choisis ne sont pas dérisoires, écrit-il. J'ai aimé cette phrase, énigmatique, poétique : la peur de savoir qu'il n'était jamais tout à fait à l'abri du bonheur. Et ces emprunts à Spinoza qui nous demande de comprendre plutôt que de juger. Ce que je veux que tu fasses, c'est que tu sortes dans le monde pour profiter de
chasse l'évidence au naturel ? Le charme ingénieux du compliqué est souvent voluptueux. Le tourbillon particulier de la vie, inal
comme l'amour. La phrase écrite un jour, sera différente écrite le lendemain ou même quelques heures plus tard. Il y a des jours où il est impossible d'écrire une phrase, ou elles
la question, alors peut être mieux vaut-il ne pas trop s'interroger, mais il y a ce besoin de comprendre. Comprendre, laisser une trace, une balise pour aider ceux qui ar
du Cabri d'or en 2000, éditorialiste