Les Larmes du Passé
s perles sur les feuilles des arbres. Le paysage gris semblait refléter l'état de son cœur. Elle fixait le vide, incapable de détacher son regard de l'horizon, comme si quel
quoi dire, ou peut-être ne voulait-il simplement rien dire. Léa ne se retourna pas. Elle n'avait pas besoin de voir son visage pour savoir ce qu'il pensait. La vérité, implacable,
-t-elle d'une voix cassée, encore plu
ong et lourd. « Léa... je...
les battements rapides de son cœur. Elle s'était préparée à cette réponse, ma
-elle, sa voix tremblant légèreme
s les cheveux, évitant son regard. «
, pour leur mariage, il avait déjà une autre femme dans sa vie. Clara. Le nom résonna dans sa tête comme une condamnation. Chaque moment où el
t la tête, le visage livide. « Qu'
éponse à offrir. « Ce n'est pas ça... Ce n
justes, mais ils ne venaient pas. « Je ne peux pas t'expliqu
ça ? » Elle se retourna complètement pour lui faire face. Ses yeux étaient brillants, remplis d'une colère froide qu'elle
e regrets. Lucas semblait chercher quelque chose à dire pour atténuer le
maintenant, qu'est-ce que tu attends de moi ? Que je te p
e demander. Mais... » Il inspira profondément, les yeux brillants de culpabilité. « Je ne
ce qui allait suivre. Les pièces du puzzle s'assemblaient enfin, et la
estion. C'était une affirmation, une cer
ecula d'un pas, comme si la distance physique pouvait la protéger de l'énor
te, presque im
lui. Elle avait encore une once de fierté, même si son cœur saignait. « Alors c'est
Il savait qu'il n'avait pas d'excuse valable. Léa le fixait, s
'une voix rauque, étouffée par l'émotion.
igea lentement vers la porte. Chaque pas semblait lourd, comme s'il pesait sous le poids de
le se laissa glisser contre le mur, ses genoux cédant sous elle. Les larmes qu'elle avait retenues éclatèrent enfin, coulant li
u ne pas voir ? Comment avait-elle pu se mentir à elle-même pendant tout ce temps, croyant que leur am
les promesses murmurées dans l'obscurité de la nuit. Tout cela n'était plus qu'un mensonge, un mirage. Elle ouvrit la porte de la chambre à coucher et s'avança vers le placard. D'un ges
nuit avançait, une étrange sensation de calme s'installa en elle. La douleur était toujours là, mais elle laissait place à quelque
ue chose venait de changer. Elle se releva, essuya ses larmes et se regarda dan
messes de renouveau, de liberté. Léa n'avait plu » peur du vide. Ce vide, elle allait le remplir de nou
yons filtrer à travers les rideaux. Sa chambre était devenue méconnaissable depuis qu'elle avait entrepris de retirer tout ce qui lui rappelait Lucas. Les photos d
it sur ce cliché semblait aujourd'hui appartenir à une autre femme, quelqu'un de bien plus naïf. En détournant le regard, elle sentit une boule se former dans sa
e à côté d'elle. Elle regarda l'écran et reconnut le nom de Sophie, sa meil
u rauque, comme si elle n'avai
usiasme à l'autre bout du fil, apportant une v