Le Maître
e que c'est à la portée de tout le monde. Non. Tout notre corps est sollicité, chaque muscle, c
l pour boucler les fins de mois. J'avance doucement dans les ruelles pour rejoindre le club où je vais assurer l'animation ce soir. Mes talons résonnent et je vérifie pour la troisième fois l'adresse sur mon téléphone. Mince... Je do
es jeunes filles disparaissent puis sont retrouvées dans un état lamentable, c'est limite si elles ne sombrent pas dans la folie. De quoi
t. Je ne pensais pas que c'était aussi loin, je prendrai le métro pour rentrer. Dix minutes de marche plus tard, je pousse les énormes portes en verre du « The Lady's Night ». De
me conduire dans les loges. Je lui souris poliment et on traverse la salle principale alors qu'il m'explique un tas de détails en faisant de grands g
vous-même, les filles ! Même si je doute que cela serve à quelque chose
vec les musiciens. Donc, au boulot ! Je ferme la porte derrière moi et ouvre la housse qui contient ma robe bleu nuit en velours avec une fente sur la cuisse droite
avec les musiciens présents et on arrive sans peine à tout mettre en place. Diego, le saxophoniste, est là aussi et je le prends rapideme
ron, me souffle le saxop
barbe de trois jours, un costume taillé à la perfection, certainement de luxe. Le parfait patron en somme. Son regard croise le mien, une demi-seconde et ses yeux couleur ambre sont vraiment peu communs. Ça fait
mps de nous écouter, dis-je en remett
compte, Adalyn. Et puis, la rumeur cour
hance alors, répondis-j
ée va débuter et je me mets en place derrière un micro vintage magnifique. Les premiers invités arrivent et les musiciens jouent un air doux en attendant que le fameux discours d'ouve
de la poche de sa veste et s'éclaircit la voix avant de parler aux convives. Tiens, ce n'est même
teur de la chaîne Solaris. Le Lady's Night, joyau de technologie, saura séduire vos regards, mais aussi tous vos désir
instruments et des frissons courent sur ma peau lorsque je débute « I put a spell on you » de Nina Simone. Mes doigts s'emparent délicatement du micro et
parfois de place et me pose par moment contre le piano pour les morceaux plus doux. Je prends un plaisir non dissimulé à faire résonner ma voix dans la salle. J'ai droit à
olie, se marre le barman. Les filles pla
en chignon décoiffé. Il a même un petit grain de beauté au-dessus de la lèvre à droi
? dis-je en récupéra
petite théorie. Un prédat
urant comme
après mon service,
iller toute seule, merci
se prend pour u
n qui se pense irrésistible,
tre d'un peu plus près, rit ce
m'asseoir près de la scène quelques instants pour boire tranquillement avant de reprendre ma place. Les danseuses sont incroyables, ell
igts caressent le micro, puis je les fais glisser sur mes hanches en terminant les dernières paroles de la chanson. La soirée continue jusqu'à tard dans la nuit et les premiers invités s'en vont. Les coupe
ituel qui le rassure et je range mon smartphone dans ma mallette. Pas le temps de me changer, je passe dire au revoir au re
hicule arrive à toute vitesse dans ma direction. C'est quoi ce malade ?! Je m'enfonce dans une petite ruelle pour rejoindre la ligne de métro, mais deux hommes me barrent la route... Qu'est-ce que... Je fais volte-face et deux autres