Sous les Étoiles de la Tromperie
e de cet orphelinat misérable, et c'est ainsi que tu nous remercies ? En flânant et en fuyant les tâches qui te son
a. Et ne me fais
ui donner cette satisfaction. Ses petites mains tremblantes commencèrent à essuyer la table, puis le sol, alors que Madame Delacroix la regardait avec
la vieille domestique, était la seule personne à la traiter avec un semblant de douceur. Dès que Madame Dela
'Elise était douce, apaisante, un contraste saisiss
sévère si Madame Delacroix la voyait aider, mais la vieille femme ne semblait jamais se soucier des conséquen
ra Lina, sa voix brisée p
petite. Personne ne devrait te
domestique, elle était devenue sa confidente, la seule figure maternelle qui lui montrait une once d'amour. Avec elle, Lina n'avait pas besoin de marcher sur des œufs ou de surveiller
pour s'assurer que Madame Delacroix ne reviendrait pas, « tu n'as pas à p
r, elle pourrait sortir de cette maison et connaître la liberté. Mais pour l'instant, elle se sentai
ait appris à anticiper les besoins de sa mère adoptive, à deviner ce qu'elle attendait d'elle avant même qu'elle ne le demande, dans
surprit une conversation entre ses parents adoptifs. Elle s'arrêt
mpoisonnée de mépris. « Je ne comprends pas pourquoi nou
tranchants, fit remonter en elle une douleur qu'elle essayait chaque jour de réprimer. Ses petites ma
», répondit Monsieur Delacroix d'une vo
s entendu son père adoptif parler de la sorte. Il semblait aussi détaché que d'h
t-il enfin, laissant un silenc
. Elle s'assit sur son lit, la tête pleine de questions. Pourquoi l'avaient-ils adoptée ? Si elle ne leur servait à rien, p
ppel cruel qu'elle n'était qu'une étrangère dans cette maison, un poids qu'ils n'avaient jamais vraiment voulu. Mais au fond d'e
chambre avant d'entrer. Elle portait un plateau
orté quelque chose à manger. Tu n
a veille. Elise s'assit près d'elle, et pendant un moment, elles partagèrent un silence confortable. Puis, Elis
es plus forte que tu ne le penses. Tu as un cœur
éconfortantes. Mais le simple fait qu'Elise soit là, à ses côtés, lais
auffer son cœur. Chaque matin était devenu une épreuve, et aujourd'hui ne faisait pas exception. Tandis qu'elle se levait, un pressentiment lourd pesait
a tête pour dissimuler les signes de fatigue. La vieille domestique lui adressa un sourire, mais il était teinté de trist
st-ce que tu vas bien ? » demanda Lina, s
n de plus. » Elise essaya de rassurer Lina, mais la fatigue dans ses yeux ne l
qui prendra soin de nous ? » répondit Lina, la
son rire. « Ne t'inquiète pas, petite. Je ne vais nulle part tant que je p
ations. « C'est toujours le même enfer. Madame Delacroix n'arrête
pte. N'oublie jamais ça. » Elise avait cette façon de parler qui apaisait les
œil sur Elise qui, de temps en temps, s'asseyait sur une chaise pour reprendre son souffle. Chaque soupir de la vieille femme était
sage marqué par une expression d'agitation. Lina sursauta, son cœur s'accélérant à la vue d
rénom formel de sa femme, ce qui était ra