Les Éclats du Passé
aperçut les rangées de pupitres où elle s'était assise autrefois, ses cahiers griffonnés de dessins et de rêveries à l'effigie
si nostalgique, à
tume impeccable. Il semblait déplacé dans cet endroit modeste, comme si le poids de son pouvoir et de sa réussite n'avait plus sa place ici. Mais ce qui frappa Léa,
e son sac. Elle n'avait pas prévu de le revoir si tôt après leur dernière confrontation. Elle é
cement sur le sol de carrelage. Il s'approcha d'un pupitre et caressa doucement la surface usé
our discuter d'un projet. Une donation im
amertume sous-jacente, comme s'il n'était pas tout
ent moqueuse. ** »Monsieur le philanthrop
ime pour elle, lui semblait trop ironique, presque cruelle. Gabriel leva les yeux vers elle, mais ne répondit
es pensées tourbillonnant autour de ce qu'elle avait découvert récemment. Les lettres cachées, les années perd
endroit ? »** demanda-t-il
a tête sans
pourrais-je
la regarder discrètement depuis l'autre bout du couloir. À l'époque, elle ne comprenait pas ce que cela signifiait vraiment. Elle pensait que c'était
soit à quelques mètres d'elle. Son cœur s'accéléra, son souffle se fit plus
voulu que tu partes,
ein fouet. Elle se tourna ve
ce que tu as fait ces dernière
au fil des ans menaçait de remonter à la surface. Elle se souvenait de toutes ces nuits où elle s
contenir quelque chose en lui. Quand il les ro
e. Il y avait des choses que je ne pouvais pas te dire à l
ant, de la part d'autres personnes. Des secrets, des raisons cachées
me. ** »Ne me dis pas que tout ça était pour mon bien.
e pouvait plus les retirer. Gabriel la fixa, silencieux, comme s'il cherchait une réponse dans ses
sais que je t'ai fait du mal. Et c'est quelque chose que je devrai porter toute ma vie. Mais
it sentir la chaleur de son corps, l'odeur familière de son parfum qui la
e émotion qu'elle n'arrivait plus à contenir. ** »Pourquoi m'avoi
pris dans un conflit intérieur. Il in
j'avais peur de te perdre pour de bon si
sourcils, ne
on mond
e de montrer mes faiblesses. J'ai fait des choses, Léa, des choses que je ne voulais pa
pas de réponses simples à ce qu'il venait de dire. D'un côté, elle pouvait voir la sincérité dans ses yeux, le regret profond qui l'habitait.
t pas encore prête à franchir cette étape. Il y avait trop de non-dits entre eux, trop de douleurs refoulées. Mais une chose était cer
d'enterrer. Elle ne pouvait pas continuer à faire face à Gabriel, ni à cette tension qui grandissait entre eux à chaque rencontre. C'était t
ssait à ses prochaines actions. Le plan était simple : partir, cette fois-ci pour de bon. Fuir à nouveau sem
on anxiété augmentait. Elle jeta un coup d'œil par la fenêtre, observant le ciel qui s'assombrissait. Un coup de to
vienne incontrôlable, »** murmura-t-elle pou
ir, et elle n'avait ni l'envie ni l'énergie d'expliquer. Ce qu'elle avait découvert récemment sur les lettres cachées par Hugo n'avait fait q
tes de pluie s'écrasaient contre le sol pavé, et le ciel, presque noir maintenant, était parcouru d'éclairs. Elle prit une profo
pluie qui commençait à tomber avec intensité. Le vent la faisait vaciller, mais elle ne s'arrêta pas. Ses mains tremblaient en