Les Éclats du Passé
d'émotion. « Je ne peux pas tout t'expliquer maintenant. Mais s'il
d'une tristesse qu'il n'arrivait pas à dissimuler. Il se leva brusq
tu n'as jamais appelé, jamais donné de vraies explications. Et maintenant, tu revi
pas la réponse à cette question. Elle ne savait pas ce qu'elle espérait en
x traits doux entra, un petit garçon accroché à sa jupe, suivi de près par leurs éclats
lui souriant chaleureusement. « Ça f
r la conversation avec Hugo. Émilie la prit dans ses bras avec e
en avant. Le petit garçon, avec ses boucles brunes et ses yeux pétillants, la
i ébouriffa doucement les cheveux. « Bonjour,
e courir vers sa sœur pour l
er ! » continua Émilie en s'asseyant près de son mari, qui, malgr
Hugo résonnait encore en elle, pesant sur son cœur. Il y avait tan
e leva, prétextant avoi
ques minutes... besoi
rigea vers la porte, ses pas lourds. Elle ne savait pas vraiment où elle allait,
t surface. La boulangerie où elle s'arrêtait après l'école, le vieux cinéma où elle avait passé tant de soirées avec ses amis...
'était ici qu'elle, Hugo et Gabriel passaient des heures à rêver d'aventu
ieux bois et la poussière. Rien n'avait vraiment changé, sauf peut-être elle. Elle s'
out semblait à la fois si proche et si lointain. Les souvenirs de Gabriel revenaient, comme un
était p
trouvailles
oupes, échangeant des nouvelles sur la vie locale, sur les événements à venir, sur les projets de la mairie. C'était un de ces rassemblements mensuels où tout le monde se c
un la remarquerait. Ses mains étaient moites, et son cœur battait plus vite que d'habitude. Elle n'avait pas vraiment r
ité, alors qu'elle scrutait la pièce, cherchant des v
ient sombres et impénétrables. Il semblait avoir changé, durci même. L'adolescent qu'elle avait connu autrefois avait laissé place à un homme. Un homme marqué par le temps, par la vie. Ses
n'était pas prête pour ça. Pas prête à affronter Gabriel. Pas maintenant. Mais
ds se crois
ois si expressifs, semblaient maintenant deux abîmes glacés, impénétrables. Pourtant, elle discerna
la sortie. Léa, prise au dépourvu, hésita. Elle savait qu'elle devait le suivre, qu'elle ne pouvait pas laisser cette rencontre se terminer
embler son courage, une voix
éa
ienne amie d'enfance, s'approcher d'elle avec
ongtemps ! Je n'arrive pas à croir
r son agitation intérieure. « Oui, c'es
ille, des visages familiers qui étaient toujours là, et de ceux qui étaient partis. Mais L
demanda Sophie, son ton deven
t, impuissante face à la situation. Elle avait tant de questions, tant de choses non r
nt un instant dans le vide. « Après que tu sois partie, il a... changé
répercussions, mais elle n'avait jamais imaginé que cela aurait pu affecter Gabriel à ce poin
er, » répondit-elle, amèr
sa phrase. Les souvenirs la frappè
l étaient inséparables à cette époque. Ils avaient grandi ensemble, partagé des mome
ille cabane près du lac, leur refuge secret. Léa se souvenait encore de la chaleur de cette soirée, du bruit des grillons e
murmuré, ses yeux brillant