Compagnon du destin
agnon. Sa joie, bien qu'infectieuse, n'avait pas réussi à dissiper l'agacement de Bryan. Lui, il n'avait personn
ention, comme une force invisible qui le poussait vers elle. Son cœur, d'ordinaire si calme, battait étrangement vite chaque fois qu'il cro
st mon endroit préféré pour réfléchir, pour échapper à tout ce qui m'énerve. Pourtant, aujourd'hui, je n'ai pas vraiment le temps de m'y promener. Avec un soupir, je me tr
lpha. Je leur fais un signe de tête pour leur permettre de se rasseoir et attrape une assiette. Je mange quelques crêpes sans vraiment y prêter attention. Mon esprit est ailleurs. Je ne veux toujours pas aller à l'u
père m'a fait faire mon premier service quand j'avais à peine dix ans. Je repense souvent à ce jour... et à tout ce qui a changé après ça. Mon père, cet homme fort, est mort lors d'une guerre
sœur pour moi. Ils sont devenus ma nouvelle famille. Maintenant, à dix-huit ans, la responsabilité de toute la meute pèse sur mes épaules. Mais, malgré tout ç
lève, retournant vers la maison. À peine arrivé, je vois Lenny près de la porte avec ses bagages. Je hausse u
n. Elle me tend son sac, et je rigole doucement avant de le mettre à l'arrière de
as dans le dortoir", je lâ
?", demande-t-elle,
rtout, manger mes crêpes le matin", dis-je en lui lançant
re avant même que je coupe le moteur. "J'ai trop hâte de le voir !", dit-elle en parlant de son compagnon
plus dur, c'est de le trouver. La Déesse de la Lune seule choisit les moitiés, et parfois, certains loups ne trouvent jamais leur partenaire. Moi... je ne l'ai
'entre, il se lève respectueusement. "Alpha, c'est un ho
r un membre de notre meute. Le directeur me tend mon emploi du temps, et sans surprise, je remarque qu'il contient des
es à respecter ici",
je demande, u
te, pas de blessures infligées aux humains. Enfin, pas de
s le choix." Puis je l'informe que je ne resterai pas dans les dortoirs, pré
rne la tête vers l'entrée de la salle de classe, et là... je la vois. Une fille blonde aux yeux clairs entre, et c'est comme si le mo
une sensation bizarre m'envahissait tout à coup. Mon loup à l'intérieur de moi devenait incontrôlable, hurlant à plein poumons. **
n rythme effréné à cette simple pensée. Quand son regard croise enfin le mien, tout autour de moi semble disparaître. C'é