Une nuit sans lendemain
pait à peine, ombre imposante dans la nuit noire. Ignace et moi étions cachés derrière une voiture, juste assez loin pour ne pas être vus, mais suffi
n dissimulé sous sa veste sombre. Le temps sembla ralentir quand il déverrouilla le cran de sûreté, et avant que je puisse
ssez vite. Un coup de feu éclata, sec et brutal, envahissant l'air. Mes oreilles bourdonnèrent sous l'intensité du bruit, mon estomac se
ssement de douleur, un objet métallique tintant légèrement sur le carrelage. Ignace, imperturbable, enjamba le seuil de l'h
ant. Je savais que cette femme n'était pas innocente, mais de là à lui tirer dessus
il en se penchant au-dessus d'elle, s
e. "Tu ne peux pas juste... t
e la femme. Je ne comprenais pas de quoi il parlait, jusqu'à ce qu'il donne un léger coup de pied da
souffle coupé. "Elle... elle
la douleur l'en empêchait. "Pas toi, ma chérie", murmura-t-ell
core plus près. "Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
sonnait tout de même comme une provocation. "L'Águila veut que v
-ce que c'est, l'Águila ?!" criai-je, essayant de compre
la femme des yeux. "C'est Osnel. C'est co
re pion dans le jeu macabre d'Osnel. "Vous les avez laissés m'enlever", dis-je d'une voix ét
te ce qui t'est arrivé. Ça ne changera
froideur que je ne lui connaissais pas, s'adressa à moi
me saisit tout à coup. Les hommes qui étaient venus plus tôt étaient part
sée qu'autre chose. "Il es
le début, elle nous aurait livrés tous les deux à Osnel s'il le fallai
regard", répéta-t-il d'
fut encore plus violent que le premier, résonnant dans la petite pièce comme une explosion. Je ne pouvais pas me retourner
Il faut rester en mouvement." Sa voix trahissait un calme presque surnaturel après
ser mes pensées dériver. "C'est ça ma vie, maintenant ? Toujours c
ra, Gabriela. Mais pour l'instant, on n'est pas en sécurité. Osnel a des hommes parto
bord des yeux. J'avais peur, ma
ida à travers les rues sombres, loin de cet enfer, t
ésert derrière une rangée de vieux immeubles en ruine. J'essayais de contenir l'angoisse qui montait en mo
la qui me fixait de ses grands yeux bleus, son expression tendue. Elle savait a
la panique qui commençait à me gagner. On venait à peine d'échapper à une em
urité. Gabriela serrait ses bras contre elle, les épaules tremblantes sous le poids de l'incertitude. On ne savait mê
ar la peur et la fatigue. Elle avait raison de paniquer. Nous étions sép
de mes pensées noires. "C'est lui !" Dimitrie m'annonça rapidement sa position, deux pâtés de maisons plus loin, en sécurité pour l'in
endant la main pour l'aider à se lever. "Ils savent où n
e, un mélange de confusion et de pan
des mercenaires. Ils utilisent des visages que je n'ai jamais vus