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Une nuit sans lendemain

Chapitre 5 Chapitre 5

Nombre de mots : 1335    |    Mis à jour : 22/09/2024

pait à peine, ombre imposante dans la nuit noire. Ignace et moi étions cachés derrière une voiture, juste assez loin pour ne pas être vus, mais suffi

n dissimulé sous sa veste sombre. Le temps sembla ralentir quand il déverrouilla le cran de sûreté, et avant que je puisse

ssez vite. Un coup de feu éclata, sec et brutal, envahissant l'air. Mes oreilles bourdonnèrent sous l'intensité du bruit, mon estomac se

ssement de douleur, un objet métallique tintant légèrement sur le carrelage. Ignace, imperturbable, enjamba le seuil de l'h

ant. Je savais que cette femme n'était pas innocente, mais de là à lui tirer dessus

il en se penchant au-dessus d'elle, s

e. "Tu ne peux pas juste... t

e la femme. Je ne comprenais pas de quoi il parlait, jusqu'à ce qu'il donne un léger coup de pied da

souffle coupé. "Elle... elle

la douleur l'en empêchait. "Pas toi, ma chérie", murmura-t-ell

core plus près. "Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

sonnait tout de même comme une provocation. "L'Águila veut que v

-ce que c'est, l'Águila ?!" criai-je, essayant de compre

la femme des yeux. "C'est Osnel. C'est co

re pion dans le jeu macabre d'Osnel. "Vous les avez laissés m'enlever", dis-je d'une voix ét

te ce qui t'est arrivé. Ça ne changera

froideur que je ne lui connaissais pas, s'adressa à moi

me saisit tout à coup. Les hommes qui étaient venus plus tôt étaient part

sée qu'autre chose. "Il es

le début, elle nous aurait livrés tous les deux à Osnel s'il le fallai

regard", répéta-t-il d'

fut encore plus violent que le premier, résonnant dans la petite pièce comme une explosion. Je ne pouvais pas me retourner

Il faut rester en mouvement." Sa voix trahissait un calme presque surnaturel après

ser mes pensées dériver. "C'est ça ma vie, maintenant ? Toujours c

ra, Gabriela. Mais pour l'instant, on n'est pas en sécurité. Osnel a des hommes parto

bord des yeux. J'avais peur, ma

ida à travers les rues sombres, loin de cet enfer, t

ésert derrière une rangée de vieux immeubles en ruine. J'essayais de contenir l'angoisse qui montait en mo

la qui me fixait de ses grands yeux bleus, son expression tendue. Elle savait a

la panique qui commençait à me gagner. On venait à peine d'échapper à une em

urité. Gabriela serrait ses bras contre elle, les épaules tremblantes sous le poids de l'incertitude. On ne savait mê

ar la peur et la fatigue. Elle avait raison de paniquer. Nous étions sép

de mes pensées noires. "C'est lui !" Dimitrie m'annonça rapidement sa position, deux pâtés de maisons plus loin, en sécurité pour l'in

endant la main pour l'aider à se lever. "Ils savent où n

e, un mélange de confusion et de pan

des mercenaires. Ils utilisent des visages que je n'ai jamais vus

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