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Une nuit sans lendemain

Chapitre 4 Chapitre 4

Nombre de mots : 1282    |    Mis à jour : 22/09/2024

isage d'Ignace me hantait. Ses paroles résonnaient en moi, mélange de vérité crue et de mensonge bien dissimulé. Comment avais-je pu

agé des moments intenses, il m'avait touchée, il m'avait fait ressentir des choses que je n'avais jamais connues. Ses lèvres sur ma peau, ses mains sur

lars. Il protégeait ces monstres, ces hommes qui achetaient des femmes comme des objet

tais de me dégager de cette emprise. La poigne se resserra violemment, et je sentis les doigts de mon agresseur s'enfoncer dans ma chair.

t se nouant autour de mes épaules. Il étouffa mes cris en plaquant une main rugueuse sur ma

lemment contre le mur, ses mains agrippant toujours ma bouche et mes épaules. J'entendis une voiture approcher, ses phares éclairant brièvement not

L'odeur nauséabonde des poubelles alentours m'arracha des larmes, mais je savais que je ne pouvais pas me permettre de perdre la tête

ma seule

ent sur le trottoir, et je marchais sans but précis, espérant peut-être que le simple fait de m'éloigner de tout pourrait apaiser ce nœud d

etite balle jaune a roulé jusqu'à mes pieds avant de disparaître dans l'obscurité. Comme si cette lumi

uge

de cette situation, fatigué de ne jamais avoir de répit. Mes muscles, tendus et douloureux, réclamaient un relâchement, mais le bras qui m'enser

ange retentit dans le silence, et l'homme derrière moi grogna en glissant son télé

é, se rapprochèrent. Les hommes s'arrêtèrent à quelques mètres de nous. Je senta

répéta-t

ais m'empêcher de penser qu'ils faisaient partie de l'équipe d'Osnel, et qu'à tout moment, ils nous découvriraient. Je tremblais,

s. La voiture a démarré et les phares ont disparu dans l'obscurité. Ce n'est qu'alors que la pression sur ma bouc

c'était lu

uiétude dans ses yeux. Il ne me laissait jamais de répit, toujours

que tu m'attrapes comme ça, essaie au moins

a remarque. « Pourquoi

ttendais à ce que je reste ? Tu m'as jeté dans les bras de ces mon

ais de te protéger. » Sa voix était plus douce, comme s'il cherchait à calmer le feu qui brûlait en m

sser attendrir. « Je le sais bien, ce mon

lors pourquoi partir comme ça, sans réfléchir ? T'es pas en

. Malgré tout, il avait raison. Je n'étais pas en sécurité. Mai

désolée, Ignace », murmurais-je, même s

pas confiance, Gabriela. Mais en ce moment, on n'a pas

ait à rester dans l'ombre, s'arrêtant régulièrement pour vérifier que personne ne nous suivait. Moi,

rs la vitre de l'hôtel, deux hommes discutaient avec la réceptionniste. L'un

lla. Ils nous a

rmura Ignace en s'avançant

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