Une nuit sans lendemain
isage d'Ignace me hantait. Ses paroles résonnaient en moi, mélange de vérité crue et de mensonge bien dissimulé. Comment avais-je pu
agé des moments intenses, il m'avait touchée, il m'avait fait ressentir des choses que je n'avais jamais connues. Ses lèvres sur ma peau, ses mains sur
lars. Il protégeait ces monstres, ces hommes qui achetaient des femmes comme des objet
tais de me dégager de cette emprise. La poigne se resserra violemment, et je sentis les doigts de mon agresseur s'enfoncer dans ma chair.
t se nouant autour de mes épaules. Il étouffa mes cris en plaquant une main rugueuse sur ma
lemment contre le mur, ses mains agrippant toujours ma bouche et mes épaules. J'entendis une voiture approcher, ses phares éclairant brièvement not
L'odeur nauséabonde des poubelles alentours m'arracha des larmes, mais je savais que je ne pouvais pas me permettre de perdre la tête
ma seule
ent sur le trottoir, et je marchais sans but précis, espérant peut-être que le simple fait de m'éloigner de tout pourrait apaiser ce nœud d
etite balle jaune a roulé jusqu'à mes pieds avant de disparaître dans l'obscurité. Comme si cette lumi
uge
de cette situation, fatigué de ne jamais avoir de répit. Mes muscles, tendus et douloureux, réclamaient un relâchement, mais le bras qui m'enser
ange retentit dans le silence, et l'homme derrière moi grogna en glissant son télé
é, se rapprochèrent. Les hommes s'arrêtèrent à quelques mètres de nous. Je senta
répéta-t
ais m'empêcher de penser qu'ils faisaient partie de l'équipe d'Osnel, et qu'à tout moment, ils nous découvriraient. Je tremblais,
s. La voiture a démarré et les phares ont disparu dans l'obscurité. Ce n'est qu'alors que la pression sur ma bouc
c'était lu
uiétude dans ses yeux. Il ne me laissait jamais de répit, toujours
que tu m'attrapes comme ça, essaie au moins
a remarque. « Pourquoi
ttendais à ce que je reste ? Tu m'as jeté dans les bras de ces mon
ais de te protéger. » Sa voix était plus douce, comme s'il cherchait à calmer le feu qui brûlait en m
sser attendrir. « Je le sais bien, ce mon
lors pourquoi partir comme ça, sans réfléchir ? T'es pas en
. Malgré tout, il avait raison. Je n'étais pas en sécurité. Mai
désolée, Ignace », murmurais-je, même s
pas confiance, Gabriela. Mais en ce moment, on n'a pas
ait à rester dans l'ombre, s'arrêtant régulièrement pour vérifier que personne ne nous suivait. Moi,
rs la vitre de l'hôtel, deux hommes discutaient avec la réceptionniste. L'un
lla. Ils nous a
rmura Ignace en s'avançant