Le Crépuscule des Cœurs Sauvages
re argentée, projetant des ombres inquiétantes sur les arbres tordus. Il était tard, bien trop tard pour être dehors seule, mais Taryn ne pouvait plus supporter les murs de l
i y résidaient, des esprits et des âmes perdues. Et pourtant, quelque chose d'autre, quelque
'était calmé et, à part le battement de son propre cœur, tout semblait silencieux, comme si la for
lle, sa voix tremblante rés
ttira son attention. Un éclat argenté, presque éthéré, sembla flotter entre les branches. Taryn ava
e, sa voix plus forte cette fo
son corps se tendant davantage. Le bruit venait de l'autre côté du sentier, q
nine, suave et légèrement moqueuse. « Mais tu
ui êtes-vous ? » demanda-t-elle, ses yeux cherchant désespérément une silhouett
oyageuse, tou
, drapée d'une cape sombre. Ses cheveux, longs et argentés, brillaient à la lumière de la lune, comme s'ils étaient faits de l
, se tenant droite. « Qu'
eds à peine visibles sous sa cape flottante. « Ce n'est pas ce que je veux qui importe, mais ce que toi, tu cherches. Po
blement de ses mains. Comment cette étrangère sa
liqua-t-elle sèchement, essayant de masq
ux. « Peut-être pas. Mais tu es en quête de quelque chose, n'est-ce pas ? De
son cœur accélérer. C'était exactement ce qu'elle cherchait : des réponses sur sa mère, sur son passé, sur
ta Taryn, sa voix à pein
. « Je suis quelqu'un qui connaît la douleur du manque. Quelqu'
cils. « Cela ne répon
r, presque mélodieux. « Tu es perspic
l'air calme de la nuit. Elle fit un pas en arrière, c
a bien des choses que je sais, Taryn. Des choses que tu désires ardemme
nter en elle. « Qu'est-ce que vous savez sur elle ? » demanda-t-elle, sa voix
comme si elle pesait la profondeur de ses mots. Puis, doucement, elle tendit la mai
ngère qui semblait connaître bien trop de choses. Mais une autre part, plus profonde,
puis releva les yeux vers elle. « Co
La confiance, Taryn, est un choix. Un choix que tu dois faire seule. M
er. Taryn regarda autour d'elle, le cœur lourd d'incertitude. Et pourtant, quelque chose dans cette
emme. Ses doigts effleurèrent la paume froide de l'étrangère, et soudain, le monde autour d'ell
ses doigts autour de ceux de Taryn. « Suis-
arbres semblaient se courber au-dessus d'elles, leurs branches formant un tunnel obscur. L'air de
entre de celle-ci se trouvait une mare, d'un noir d'encre, parfaitement immobile, reflé
uant la surface de l'eau de la main. «
t. D'abord, elle ne vit rien de plus que son propre visage, pâle et tendu. Puis, lentement, l'image commença à se troubler, co
elle où elle se trouvait, mais différente. Elle semblait plus jeune, plus vivante, avec un sourire tendre sur les l
-t-elle, les larmes
ts effleurèrent la surface
ar des ténèb