Le Crépuscule des Cœurs Sauvages
ées ailleurs. Elynor devait rentrer d'un entraînement au rodéo, et malgré leur quotidien bien établi, Alia ne pouvait s'empêcher de ressentir une inquiétude sourde qui ne la quittait plus. Depuis
il par la fenêtre, espérant voir la silhouette familière
e, suivi d'un cri étranglé. Alia laissa tomber le couteau qu'elle tenait et se précipita vers la porte, le cœur battant
ia Alia en cour
res tremblantes, comme si elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Alia l'attrapa juste
demanda Alia en la soutenant t
ppèrent les vêtements d'Alia avec une panique palpable. Alia la c
e vais te cher
pour aller à la cuisine, une main ferm
le s'agenouilla à ses pieds, son cœur martelant de plus en plus fort. Elynor semblait d
moi, qu'est-ce q
son souffle court. Puis elle ferma les yeux et
is plus qu
-
rit refusant de comprendre ce qu'elle venait d'entendre. Ses doigts se resserrèrent inconscie
» La voix d'Alia tremblait. « C'est un
la jeune femme en face d'elle ne plaisantait pas, qu'il ne s'agissait pas d'une erreur. Le souvenir d'
iens du rodéo, je me souviens de la douleur, mais...
ble. Tu te souviens forcément. » Elle se leva et commença à tourner en rond, sa magie palpi
e étincelle de reconnaissance. « Ce matin, tu m'as embrassée avant
is pas... » Elle se leva d'un bond, incapable de rester en place. « Quelque chose ne v
larmes. « Tu fais partie d
ment de choses. Nous avons vécu ensemble, aimé ensemble. Comment est-ce possible ? » Elle attrapa les
r restait voilé par un
ndus par le sommeil. C'était toujours la même femme qu'elle aimait, le même corps qu'elle avait soigné, les mêmes cheveux soyeux qu'ell
une explication à ce qui était en train de se passer. Ce n'était pas une simple perte de mémoire. Elle le sentait au plus profond d'el
vait nourrir sa fille. Alia avait toujours résisté, refusant de céder aux appels des ténèbres. Mais sa mère n'était jamais loin, ses menaces omni
ens et feuilleta frénétiquement les pages, cherchant un sort, une réponse à ce phénomène. Elle connaissait la magi
ura-t-elle en fermant le grimoire ave
'air, cette ombre qui l'entourait, invisible aux yeux de tous, mais perceptible pour elle. Elle avait l'impressio
puits derrière la maison, une
ma chère
ent pour faire face à la silhouette imposante qui se dessinait à l'orée de la forêt. Sa mère, vêtue d'une longue robe noire, s'avança
s fait ? » demanda A
trale sur sa poitrine. « Je n'ai fai
elle. « Tu as effacé sa mémo
e n'ai fait que te rappeler ta place. Cette femme n'a pas sa place dans ton
, sa magie crépitant à la surface de sa pea
yeux s'assombrirent, et un frisson
comprendre ce dont tu es capable. Si tu ne m
t que sa mère ne plaisantait pas. Mais elle savait aussi
mura-t-elle, les yeux fixés sur sa
acé. « Nous verrons bien, m