Le Crépuscule des Cœurs Sauvages
vec lui des senteurs de foin coupé et de poussière. Au loin, on entendait les chevaux hennir et le
s acrobatiques avec un mélange d'admiration et de nostalgie. C'était là qu'elle aurait dû être, au milieu d'eux, à faire tournoyer sa corde au-dessus de sa tête et
la rassurer dans ces moments de confusion. **Sa mère, Elynor.** Taryn n'avait que quelques souvenirs flous de cette femme qui avait autrefois partagé sa vie et le cœur de sa m
a clôture. Elle sentit une main chaude se poser doucement sur son épaule.
» demanda Alia avec une douceu
les. « À tout... et à
regard suivant celui de Taryn vers les cow-boys et cow-girls qui s'entraînaient en contrebas. Elle savait ce que sa fille ress
ilence, « je ne te le dis pas souvent, m
rillants. « Maman... est-ce que tu crois qu'elle pense à
e avait souvent évitée, de peur de ne pas avoir la bonne réponse. Elle inspira prof
ns. « Alors pourquoi elle ne revient pas ? Si
n bras autour des épaules de Taryn, la serrant doucement contre elle. « Ce n'est pas parce qu'elle ne t'aime pas, ma chérie.
, toujours perplexe. « Ma
grand-mère, ma mère, elle a volé ses souvenirs. Ta mère ne se souvient pas de nous, de ce q
rant sur ses genoux. « C'est à cause d'elle que
n soit consumée par cette haine. « Oui, elle a fait du mal. Mais elle est aussi ma mère,
tion. « Comment elle peut penser qu'elle te protège en
blesse. Elle pense que, pour être puissante, je dois me couper de ce qui
ère se mêlant à une tristesse
La haine ne te mènera nulle part, crois-moi. Ta grand-mère est ce qu
qu'une partie de sa famille était responsable de l'absence d'Elynor, e
*
lques assiettes du dîner. Taryn s'était enfermée dans sa chambre juste après le repas, prétextant de la fa
rous, un rappel constant du lien profond qui les unissait à la nature et à la magie de la nuit. Alia se
ra-t-elle à voix basse, « sache que Taryn
es cheveux ébouriffés et les yeux rougis par des larmes silencieuses. Elle s'approcha d
? » demanda-t-
e. « Un rêve où maman revenait. Je... je me suis réveillée
papier, lisant les mots
lle n'avait jamais voulu partir. Elle m'a dit que la lune l'avait appelée, mais que m
de lire. Elle plia le papier et serra Taryn dans ses bras. «
nt à cette promesse. Alia le sentait. Comment aurait-elle pu ? Après tout, elle
*
es leçons de magie avec Alia, une part d'elle semblait absente. Elle devenait de plus
exercices de l'après-midi. Inquiète, elle s'avança vers la grange, où elle trouva sa fille,
bien ? » demanda
llant à la lumière de la lune. « J
côté de sa fille. « Et cette
ivre sans elle. » Elle baissa les yeux, une lueur de détermination se mêlant à sa tristesse. « Pe
ne larme roul
er. C'était une leçon dou
nses, Taryn, » murmura-t-elle en l