La Luna , Médecin de L'Alpha
poursuivie par des ombres, entendant les battements de son propre cœur résonner comme un tamb
s cette salle d'opération n'était que le début de quelque chose de beaucoup plus grand, de plus dangereux. La morsure n'é
qu'elle comprenne ce qui lui arrivait avant qu'il ne soit trop tard. Mais un
son regard perdu dans les lumières lointaines. Ses mains tremblaient légèrement alors qu'elle resserrait la couverture autour d'elle, essayant de se
i avait transpercé sa peau. La plaie semblait différente de toutes celles qu'elle avait vues auparavant. Elle était médecin, elle en avait traité des centaines,
e portée, son esprit trop tourmenté pour trouver le repos. Chaque fois qu'elle fermait les yeux, elle revivait cett
et elle se blottit sous la couette, espérant que la fatigue finirait par l'emporter. Mais à pein
omposition. Elle marchait lentement, ses pieds s'enfonçant dans le sol boueux, chaque pas la rapprochant d'un danger qu'elle ne pouvait ni voir ni comprendre. L'obscurité était total
urir, ses jambes se déplaçant à une vitesse qu'elle ne pensait pas possible. Mais peu importe à quel point elle courait, elle
houette massive se jeta sur elle, un loup gigantesque, ses crocs brillants sous la faible lumière. Elle hurla, sentant le poids de l'animal la clouer au sol, ses griffes s'enfonç
nte, ses mains serrées sur la couverture. Ce n'était qu'un rêve, se répéta-t-elle, mais l'intensité en était si réelle qu'elle en avait la chair de poule. Elle se passa une main tremblante su
qu'il ne s'agissait pas seulement d'un produit de son imagination. C'était comme si une part
ses jambes lourdes, encore engourdies par la peur qui l'avait envahie pendant la nuit. Elle se dirigea vers la salle de bain, évitan
ait être longu
l'intérieur, elle se sentait comme un navire en perdition, balloté par une tempête qu'elle ne pouvait contrôler. Ses collègues lui adress
e tournée vers la fenêtre pour essayer de prendre de l'air, mais cela n'aida pas. Une sueur froide lui couvrit l
douce et attentionnée, la fit sursauter. Elle lui lança
le qu'elle ne l'aurait voulu. Elle se sentait soudainement vulnérable, exposée. Ce
Vous devriez peut-être rentrer chez vous, » suggéra-t-elle doucement. « Je
. Peut-être qu'elle avait raison. Peut-être qu'elle devait simplement se reposer, essay
pas perdre l'équilibre. « D'accord, » dit-elle
, ni être montée dans le taxi qui l'avait ramenée chez elle. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle avait besoin de
mmeil, elle se retrouva de nouveau dans cette forêt sombre, ses pieds la menant vers un destin qu'elle ne po