LES GARDIENS DES DIMENSIONS
e avec un mélange harmonieux de pierres blanches et de bois précieux, la villa s'élevait sur trois étages, ses fenêtres à meneaux reflétant les lueurs du soleil couc
rée, tandis qu'une allée bordée de statues ant
de fête était métamorphosée en un écrin de lumière et de couleurs. De grands lustres en cristal pendaient du plafond voûté, diffusant une lueur douce qui dansait
es autres, cachaient partiellement les visages, ajoutant une aura de mystère et d'intrigue à cette soirée déjà enchanteresse. Des rires discrets, des conversat
silhouette élancée. Le décolleté en cœur, subtilement orné de petites perles scintillantes, ajoutait une touche de raffinement sans être ostentatoire. La robe s'évasait légèrement à partir de la taille, avec un effet dra
n allure majestueuse. Les quelques bijoux qu'elle portait, discrets mais d'une élégance rare, complétaient l'ensemble avec une harmonie parfaite. Nonobstant cette allure, Isabelle se tenait à l'écart, observant la scène avec un sourire poli. Cette soirée mondaine, bien que somptueuse, n'était pas son milieu de prédilection. Fil
igu de la justice, elle avait couvert des affaires qui auraient effrayé plus d'un homme. Sa plume était acérée, ses articles révélaient des vérités enfouies sous des couches de me
auxquels elle était habituée dans ce genre de soirées, mais plutôt un regard inquisiteur, presque inquiétant.
ant. Les allées pavées, bordées de buissons taillés avec précision, serpentaient entre les arbres centenaires aux branches lourdes de feuillage. Des lanternes de fe
istait. Elle se retourna brusquement,
onseille de cesser immédiatement de me suivre
visage, désormais éclairé par une lanterne proche, était celui de Kris
sans chercher à masquer le ton grave
incrédulité. « Un garde du corps ? Je n'ai jamais demandé de garde
idé autrement, » répo
claquant sur les pavés alors qu'elle retournait v
omme à l'apparence stricte et aux cheveux légèrement grisonnants. Le voir ainsi, détendu, contras
un garde du corps sans me consulter ! Je
ation égale à celle de sa fille. « Isabelle, c'est pour ta sécurité. Tu sais très
s, un garde du corps ne fera que m'attirer plus d'ennuis ! »
nir. « Isabelle, nous savons à quel point tu es compétente. Mais parfois, il faut admettre qu'un peu d
talons sans un mot de plus. Elle quitta la pièce, décidée
surant sur les lèvres. « Gardez un œil sur elle, Kris
il s'avançait sous les arbres éclairés. Mais lorsqu'il arriva à l'endroit où il avait vu Isabelle quelques minutes p
une silhouette s'éloigner à toute vitesse, portant Isabelle dans ses bras, inconsciente.