Le Play-boy amoureux
uda
umière du soleil de juin filtrait à travers le feuillage, parsemant ses épaules de
rdins bien entretenus, le manoir dominait la scène. Des chevaux broutaient paisiblement dans l
. Deux chevaux étaient déjà attachés dans l'allée, preuve que certains membres de l'entourage de Lewis étaient déjà sur place.
ers... et ce n'étaient là que les descriptions les plus aimables. Les rumeurs racontaient qu'ils avaient tué des centaines de personnes, qu'ils étaient capables de tuer
aussi implacable et brutal serait-il prêt à tout pour satisfaire sa vengeance? La pensée g
uvert de mousse. Marchant prudemment, sur la pointe des pieds, elle se dirige
ta, scrutan
s, regardant le paysage avec une certaine convoitise. Il semblait par
peu recommandables de Lewis Gibson, venu de Londres pour l
ge de douze ans. Mais maintenant, avec la découverte d'un acte de naissance déchir
nt de vies. Son avenir se précipitait vers elle, comme un accident inévitable, et maintenant qu'el
rait-ell
t épousé en secret une domestique décédée en donnant naissance aux jumeaux. Ensuite, il avait dissimulé toutes les preuves de cette union et de ses deux fils illégitimes. Puis, il
vérité avait fini par éclater, plon
inévitable, sans aucun plan de secours. Mais Lewis Gibson s'était montré rusé et déterminé. Il avait rempor
. Elles n'avaient rien à offrir à Lewis Gibson – pas même un lien de parenté. Pourtant, Barbuda était leur refug
pouvait s'imaginer errant sur les routes, un sa
i se tenait devant elle représentait tout ce qui avait boulevers
vec Gibson comme maître d'œuvre impitoyable. Ses épaules étaient larges, sa taille fine
ir. Il portait ce qui avait dû être un manteau rouge de soldat, mais la plupart des boutons dorés manquaient, les manches é
avait l'air d'un fermier ruiné, mais dégageait une p
plus beau qu'elle ait jamais vu. Un visage parfait, un nez aristocratique, une bouche sensuelle. Mais ses
clave ou un animal de valeur. Il s'attardait sur ses lèvres, ses seins, son ventre, chaque regard brû
nt, elle n'avait que très peu d'expérience en matière de séduction, mais elle savait tout de même reconnaître le désir quand elle l'apercevait. Cet homm
te idée semblait l'amuser. Il lui offrit un sourire espiègle et troublant, plein de promesses de comportements indé
elle aurait voulu qu'il ne soit pas là. Il incarnait la Ruine et la Destru
trop glissantes. Elle perdit l'équilibre et chuta dans le ruisseau glacial. L'eau n'était ni profonde n
lques pas du manoir, lors de son dernier jour à Barbuda, lorsqu'il plongea sa
-t-il, sa voix grave et ca
troitement pressés l'un contre l'autre, leurs torses collés, sa hanche coincée entre ses cuisses. Un de ses seins était app