Les Mags de Jelen
fut long
s de boucler les préparatifs en seulement deux jours. Son grand défi serait de ne pas être
futur voyage, il évoquait du bout des lèvres l'éventualité d'une vie indigène dans les montagnes du
ême temps que l'ambition de son égo. Cette prétention apparaissait au travers de son enthousiasme ; et puis ses parents avaient tendance à lui confirmer que le destin lui réservait une place plus grande que celle de paysan. Amar prenait leurs compliments
n'arrêtait son âme vagabonde, pas même l'enclos. Il avait été le meilleur ami d'Amar durant son enfance et aussi son meilleur alibi pour s'évader de la propriété familiale quand il s'agissait de le ramener à l'enclos. Aujourd'hui comme
res dunes terreuses comme des entités familières. En portant loin le regard, un sentiment de retrouvailles l'assaillit. Tout
s auparavant. Il y en aurait trente et un, indiquant le chemin à suivre. I
'usait, la fatigue emportait son attention loin des r
Il était parvenu plus loin qu'il y a cinq ans. Il planta seize nouvelles graines avant de discerner les fameuse
t à la poi
ucun effort supplémentaire de la part des animaux ; Le Fugueur et ses deux ac
horde de Norsos quittait les interstices des montagnes et dévalait leurs flancs dans sa direction. Il doutait de pouvoir prononcer quelque mot avant que les créatures bleues ne
s de sorte qu'ils ne voient pas l'approche des géants au pelage bleu. Puis il murmura à son ami Le Fugueur pour qu'il reste courageux. Il ne pouvait pa
imer l'ampleur de la confrontation. Il planta un genou en terre, du
antes pattes des Norsos cognaient le sol comme autant de
de sa posture soumise. Il aurait au moins voulu justifier de la bienvei
désorienta, sembla accompagner son corps tel un orchestre mortuaire. Où
illes cessèrent leurs tourments. Il fut soulagé que la mémoire du corps disparaissait une fois de l'autre
longtemps, comme une ombre s'immisça. Il se rendit compte avoir idéalisé ce qu'il s'apprêtait à voir ; même si ce n'éta
à pester contre son jugement. Qui était-il pour se revendiquer digne d'un quelconque para
'avoir été traîné ou condamné à l
ui. Il tressaillit au son du clairon, et au cri de c
ugement, il ouvrit les yeux, quitte à se retrouver dans un noir absolu avec ses ongles comme se
ujours le genou pla
t des montagnes de marbre noir. Il serra une poignée de sab
lage bleu avaient
son esprit continuait de jouer avec ses
au de son ami Le Fugueur se colla contre son front, et lor
longuement le ciel enva
battre avec acharnement contre ces abominations. La v
enant à retrouver un peu de lucidité. La dernièr
sur le phénomène lui avaient fait défaut, il était fort probable que la
s sa jeunesse pendant des heures ou qui sait, des jours, passant
llon de l'apocalypse r
ait le feu ravager la forêt et les géantes créatu