Les Mags de Jelen
Jelen était ter
étant que l'eau pesait moins lourd que la nourriture, et que la
enant aussi noires que les chevaux d'attelage. Apparaissaient plus ciselées, menaçantes. L'horizon
vérant ; la terre humide par endroit permettait de calmer les chevaux, un répit pour leurs sabots enflammés. De la joie aussi, lorsque l'ombre des hautes dunes autorisait la remont
as dû revenir,
était emballé trois fois : quand il entendit cette voix surprenante ; quand il reconnut le monst
écipitamment. S
réature bleue en se postant à sa hauteur. Il va falloir q
orer, dit Amar. Te renco
e pourrait t
sa queue agitée. Sa barbe et ses longs cheveux blancs étaient noués par des bandes rouges. Il avait des accessoires argentés sur ses poignets et ses chev
'appelles-t
ribu Norso, fit-
retourner en épiant les alento
mbé sur un autre éclaireur de ma tribu. Il n
t-on pas votre exist
ère convaincre, effrayer, au lieu de tuer. Cela ne me rend pas très populaire auprès de mes semblables mais, m
je préviens ma famille puis les autres villages à notre passa
reilles, en courba
es maintenant ! le co
rcha à cerner le problème. Il avait tant de questions à po
D'autres éclaireurs. Kimra bouscula
pprobre sur le désert. C'est leur oeuvre, leur façon de prot
lure, disparut derriè
i tu tiens à ta vi
yeux exorbités, ils cherchaient désespérément une occasion de combattre. Connaissant Kimra, ils
ne le dérangeait pas ; il avait l'impression de tenir les rênes de sa vie. Il aimait ses parents mais il savait qu'un jour - bientôt - il partirait. Il ava
t juste de le revoir, découvrir sa tribu et sa façon de vivre. Le temps
roche de leur vaste domaine ne lui avait jamais inspiré confiance ; érigé à l'aube de leur civilisation, sa fonction tombée dans l
re son fils, sa fascination po
s, il réussit à atteindre le puits cerclé d'arbres décrépis et malsainement penchés vers l'extérieur. Il avançait jambes vacillantes dans ce tableau inquiétant, une
il. Il se retourna et vomit en accusan
sayant de le décrire, Amar comprit mieux la fébrilité et les hauts-le-coeur de son père. Il s'agissait d'une bête aux proportions incohérentes dont on pouvait chercher longtemp
comme les produisait la nature. Amar donnait quelque conseils pour reconnaître le moment du phénomène tragique. Son père n'était pas
Une précision de fine horloge. Aucune étude n'expliquait cependant pourquoi l'hiver était la saison sur laquelle pesait le poids de ce sombre événement. Permettant les m
'originale. Ce mélange de céréales avariées et de corps d'insectes en décomposition semblait le satisfaire. Il força son père à sen
. D'une profondeur inconnue et rattachée à on ne sait quel tronc de malheur, elle sortait noire à l'air libre, prolongeant son empri
fut pas le cas. Cependant, des vibrations invisibles à l'oeil nu l'avaient faite tomber. Et cela s'était produit quelques secondes avant la signature olfactive. C
du claironner la forêt, un clairon décomplexé, dévoilant dans un air de triomphe la cache de l'enfer. Un sign
uva, sans l'aide de son fils, la fameuse parcelle souillée de la forêt, qu'il scruta la pierre blanche jusqu'à sa chute, et qu'il reconnut l'odeur immonde. Par
parents, il portait beaucoup d'attention aux gens autour de lui. Les observait pour se projeter sur sa future condition de vie. Il aimait la terre, les champs, les territoires sauvages, mais l'effervescence
Il pouvait passer la journée entière à parler aux bras de plusieurs filles, sondant l'âme à travers le verbe. Il savait qu'il paraissait volage et désireux d
. Dès que l'alerte serait finie, il rentrerait avec ses parents, préparerait une nouvelle expédition vers
'herbes d'or, fait assez rare pour le signifier. Amar pensait que leur troc pourrait permettre un achat onéreux. Il pensait à diriger leur att
vies. Son arrêt brutal fit penser à Amar que ses parents étaient peut-être simple
inq ans par la force des choses ; il avait tissé des connaissances. Il fantasmait sur certaines filles. Il savait qu'il plaisait. Il était difficile et absurde d'attendre cinq