Feu et Glace
ns que lui aussi se rend compte que je ne suis pas normale, que ce que je dégage n'est pas totalement humain. Pourtant, il ne dit rien. Nous nous perdons juste dans le regard de l'autre, en ch
ous asseoir s'il vous plaît, n
l se rassoit, je replonge au fond de mon sac pour s
dée. La première chose que je vois, est tout simplement la nuque du dénommé Mr Johnson. J'ai beau me tordre dans tous les sens, je n'arr
i qu'une envie : celle de partir en courant. Je sais qu'il sait quelque chose. Et vu son regard rempli de curiosité, je sais qu'il va chercher à sav
le, j'entendis la cloche sonner. Super ! Je pris mes affaires et, sans un regard pour mon charmant voisin de devan
s-je en lui sautant pratiquement dessus. Il faut que
ce matin, mais ses deux autres copains sont plutôt beaux gosses aussi, répondit-elle a
Il n'est pas du genre bavard. Mais de ce que je sais, il a emménagé en
edoublé ? D
s ont l'air intel
d'un pays du nord de l'Europe et là bas, il n
es 3 ensemble ? Ils fo
chez l'oncle de Mathew, le be
rapide. Et je n'avais pas entendu dire que de nouveaux habitants avaient emménagé pendant l'été. Mais
*
s nous sommes croisés plusieurs fois dans les couloirs, mais dès que je sentais sa présence, je baissais la tête et faisais genre que je ne le voyais pas. J
sorte d'aura mystérieuse autour d'eux. Ils ne sont pas à proprement parler introvertis et asociaux, ils ont l'air
ncé sur lui. Il porte par dessus sa chemise obligatoire, un large sweat noir dont il a rabattu la capuche sur sa tête, ce qui lui
ria m'a dit qu'il venait du nord de l'Europe et je ne suis pas sûre qu'il y ait beaucoup de soleil dans cette zone-là. Peut-être qu'il est naturellement mate de
pris. Après mon accident, il n'y a pas que mon pouvoir qui est apparu. Ma sensibilité s'est développée. J'étais beaucoup plus sensible au temps, aux bruits, aux humeurs des autres. Comme si, soudainement, mon empathie avait augmenté. J'étais aussi beaucoup plus à l'écoute, j'arrivais à me concentrer plus l
que j'ai besoin de « travailler » mon pouvoir. Ce dernier n'est pas facile à cacher. Parfois, j'ai l'impression qu'il est vivant. Ce que je veux dire, c'est que si je le garde trop
*
e fermer la voiture. En rentrant dans la maison, je jette un coup d'œil au planning de mes parents et vois qu'ils sont tous les deux de
attendant l'heure du repas étant
r, bien qu'il soit encore chaud, laisse passer un courant d'air fra
toujours d'une manière très belle, la lumière du soleil. C'est donc face à ce paysage magnifique, rougit par le coucher du soleil,