Premier round
t de m'en rendre malade, bien entendu, mais assez pour me sentir bien. Oublier tous ces papillons noirs qui agitent parfois le creux de mon ventre
e type survival horror, attendant patiemment le retour de ma mère. Elle rentrait souvent tard, encore plus pintée que la veille. Mon cocon n'avait rien de familial. À seize, j'ai pris mon indépendance grâce à mon premier job : peintre en bâtiment. Je
urs, de nouveaux crus. J'ai un faible pour les vins terreux, à la robe foncée, avec un arrière-goût de végétaux, de sous-bois. Si la dégustation me convainc, je mets le prix et conserve les bouteilles pour les savourer à leur
ne abandonnée. Mais dès le premier jour de mon émancipation, je me suis confiné à l'intérieur d'une bulle, appréciant de plus en plus ces instants
les mêmes habitudes qu'à l'époque de mes treize ans. Je crois volontiers qu'elle est rassurée d'entendre le timbre paisible de ma voix. Elle papote un quart d'heure et a toujours une anecdote agréable. Néanmoins, elle ne pose jamais de questions sur mon travail, ma santé, mes éventuelles relations.
aru de mon existence
ris sur le parking de la résidence, remplissant le coffre de la voiture de plusieurs cartons
t, on allait souvent dans les Alpes, tous les trois, pour randonner à travers les cimes majestueuses. On dormait sous u
, je fais
mme à la peau métissée, aux yeux pers, assise sur le côté passager, peut-être navrée, et mon père qui m'a pris dans ses bras et m
jours : l
furtif sur la joue et la vision d'une voiture qui s'éloigne. En trombe. Sans jamais faire demi-tour. J'ai monté quatre à quatre les escali
'angoisse et de larmes, sa déchéance, l'ivresse... Et ma pr