Le prince du sang
ngeait tout. J'avais cassé le bol préféré de Maman. C'était un cadeau, m'a-t-elle brièvement expliqué un jour. Un cadeau très précieux. Le dernier présent d'un ami disparu depuis longtemps. Lors
ge de notre quotidien, mais tout était parti. J'ai l'impression que chaque pas que je posai sur les all
a passion de jeunesse, l'écriture. D'abord, elle commença par des récits pour enfants, et me les lisait toujours en premier. Je me souviens encore de sa première œuvre : les contes des oiseaux de Ferinelle. Ce soir-là, je m'étais mise au lit. Je tournai
nfant que Maman a écrit d'elle-même. Ça parle d'une
puyées tendrem
ossignol, lisai
i que la lecture des contes arr
les, jouant les blasé
s mère. On s'en ac
de dit, renchéris-je amusée,
crets dont le sens toutefois nous échappaient comme ce contraste entre le vert de son plumage et le vert des arbres. C'était si étrange de sentir la di
parle le l
iseau, un oiseau qui a réalisé la véritable importance
ne mêm
n monde recouvert par une immense jungle, et
re interprétée de diverses manières, selon l'esprit de ceux qui
et, changera son cœur et suscitera son affection, qui naîtra et grandira au fil du temps. Et à la fin, il l'aimera, totalement, pour lui-même. Ses amis lui demandèrent de choisir entre eux et cet animal, et comme tout merveilleux chevalier de conte, il laissa parler son cœur et choisit le laideron. Et après, lui et son ami vécurent à jamais heureux et aidèrent beaucoup d'autres à l'être aussi. À la fin de sa lectur
e la vie s'était réveillée. Peu importait, et je crois bien que la réponse ne serait jamais de toute façon exacte. En approfondissant juste assez ce récit de mille plumages, on retrouvait dans chaque mot la beauté
ait pas un enfant qui alla
ail du récit, chaque émotion que j'ai ressenti, et la morale profonde que le l