Two Faces
atiente qu'il sache à son tour, ce qu'il aspire à mon coeur. Je me revois marcher à pas pressé de chez moi ju
us nous échangeâmes des missives, pendant près de quatre semaines.
s écrits, nous nous dévoilions de plus en plus, sans avoir peur du jugement de l'autre. C
s ils arrivent à exprimer les sentiments ambivalents qui m'habitent depuis ces semaines passées loin de toi. J'espère que là où tu es, tu es heureux, car c'est ainsi que je te veux: heureux. Je ne pourrais a
l m'offrit me l
che que j'en suis flatté et que je n'en suis pas en reste. Décidément, je serai prêt à croire que nous sommes en prise aux mêmes idées, car moi aussi j'invente des mélodies qui me sont inspirées par toi. La nuit dernière, lors d'un concert, je me suis imaginé que tu étais là, que tu me
attachement. C'est un tourbillon de déclarations enflammées et de musique qui nous enivre, je suis devenue dépendante de son amour, je ne saurai m'en défaire
re, alors que tu es à Londres, à faire je ne sais quoi, avec je ne sais qui. À mon tour de te poser une question: puisse-je te faire confiance? M'es-tu fidèle? Écris-tu ces choses pour me tenir sous ta coupe, pendant que tu profite de ton célibat dans une autre ville? Es-tu celui que tu parais être? Tu m'a av
.
toujours pas répondu. D'habitude, j'obtiens une réponse dans les jours qui suit, mais cette fois-ci, il se fait étrangement silencieux.
De la fenêtre de ma chambre, je regarde le parc verdoyant et m'imagine quitter ce
ma jalousie et mes remontrances? Je me précipite à mon bureau pour rédiger une nouvelle
le. On vous
rejoindrai mes parents
que vous descendiez ave
Dis-je à c
dans le couloir et m'immobilise immédiatement lorsque je reconnais la silhouette dans le vestibule qui discute avec mon père. Celui-ci me
passé te rendre une peti
t, voulant garder la face devant mes par
le plaisir d
ues affaires, et j'en ai pr
înerez avec nou
sais pas encore à vrai dir
installer dans le gra
n silence et respirer son odeur subtile pour me convaincre de sa présence. Mes parents l'invite à prendre le thé et il
ui montrer sa fameuse collection. Je soupire en me rendant compte qu'
de mots. Ils restent une bonne heure à discuter... découragée par cette entrevue qui s'éternise, je pars dans le jardin m
t me tirer dans la bibliothèque. Arthur ferme la porte et me plaque contre elle, avant de m'asséner un
inutes que je te cherche.
ion avec mon père s
r quand il a voulu me mon
ndu à ma dernière lettre ?
Je t'ai dit que je t'aimais et je le pensais... je le pense toujours. Je te suis fidèle corps et âme. C'est pour cela que je te préviens. J
quoi dire. Il v
s. Dis-je avec espièglerie. Je sais que tu n
te l'aristocratie. Juste toi, moi et notre famille proche. Je veux que ça arr
es
sais pas déjà. Dit-il fier de lui.
.
il m'en a fait la requête. Je joue donc pour lui. Je suis troublée car je sens son regard sur moi. J'essaye de me concentrer
re un peu de mon âme. Je veux être à la hauteur de la pre
je les rouvre et croise immédiatement ses deux iris, qui m'observe avec dévotion. Je lis dans ses ye
.
alors qu'Arthur a préféré rester debout. Sa silhouett
aussi aristocratique. Cependant, je me vois au regret de contrarier ces plans. J'aime votre fille. Je la trouve belle, intelligente, gracieuse et talentueuse. C'est pour toutes ces raisons et uniquement pour celles-ci, que je vous de
nt d'entendre, tout comme moi. Mon père quand à lui, n'a aucune réac
er un jour sur quelqu'un qui l'aime sincèrmente... Si c'est ce qu'Annab
Dis-je submergé p
op heureuse du consentement de ma famille. I
amille depuis plusieurs générations... Annabella Wallis, me feriez-vous l'honneur de m'épouser? Dit-il, en me tenant la main. Aucun s
ple geste, ma vie vient de