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La sacrifiée

Chapitre 3 03

Nombre de mots : 2228    |    Mis à jour : 03/01/2024

: EN AVANT L

comprenait une école primaire, et un secondaire technique, qui portaient tous le nom de cette petite fille morte durant la construction de cette église, un pensionnat pour jeunes filles, et un dispensaire. C’est dans ces lieux qu’Assimba avait passé toute son enfance. Pas vra

e et n’avaient pas les mêmes centres d'intérêt. Elles parlaient ma

eur chargée de l'accueil, soeur Faustine devait récupérer des jeunes étrangers à l’aéroport et ne serait de retour que très tard ou le lendemain. C’était fâcheux pour le père d’Assimba qui était de service le lendemain

ulagée en même temps, elle se demanda de quoi

ces, elle ne cessa de repenser à tout ce qui lui était arrivé. Une question revenait tou

i l’attendait suite à son mensonge, mais Assimba savait qu’elle lui donnerait des réponses

de sa mère spirituelle, mais en vain. Toutes les soeurs sembl

ent sa passion pour la lecture, et quand l’une d’elles avait un livre, elle venait le poser dans sa chambre. C’était ce genre de petites attentions qui faisai

ppés à sa porte. apparemment, elle s’était endormie en pleine lecture.

age se transformait totalement en une boule d’amour. Bien sûr elle ne le faisait que rarement, parce qu’il fallait être intransigeante et ferme avec certains parents qui refusaient de terminer la pension scolaire de leurs enfants, et aussi avec certaines pensionnaires qui n’arrivaient pas à calmer leurs hormones. Pourtant, Assimba sa

nant place sur la chaise libre près de la table, face à

vous revoir, répondit-elle, heu

sation, comme il se fait tard, tu les verras demain. Je suis sûre q

nouvelles de l’une et de l’autre. Puis, la sœur Faustine ôta ses lunette

aurait dit qu’il ne savait pas que tu avais des cauche

te dans son lit, elle s’attendait bien à cette question

as voulu le

ourquo

ur moi, alors ajouter les démons et autres, était au-dessus de mes forces. J’ai l’impression d

eule dans sa chambre, mais elle savait bien q

s ton Bac ? demanda la religieuse

it le temps de choisir sa réponse,

j’ai peur, très peur de ce qui m’a

mieux, s’

t envisager ma vie loin d’ici. En même dans, je me dis que je dois avancer, devenir cette grande fille. M

a voix doucereuse

e responsabilités que cela imp

e à faire face à tant de

iéta Assimba, elle connaissait bien la religieuse, e

pense que j’aurais aimé avoir un peu plus de temps pour mieux préparer mon futur, es

brillait de c

quées de toi que cela signifie que tout le monde autour de toi va te faire de la peine. Arrête de te cacher derrière ton malheur, et jouer ensuite à celle qui n’a besoin de personne. Tu as peur, c’est normal, tout le monde un jour o

egarda Assimba, les larmes perl

des risques. Et même si tu tombes, qu’est-ce que cela va faire ? Les gens vont rire? Et alors? Je sais qui tu es Assimba, tu es une fille qui vit ce que bien des gens ne devinent même pas, et pourtant, tu ne baisses pas les bras. Je n’étais pas là quand tu as eu ta crise, le père

a et essuya affectueusement la larme q

e veux ton bien

sça, en essuyant l

e à l’aéroport ? demanda la sœur

vous aviez des gens à

e association caritative, qui les envoie dans le monde entier, durant les vacances d’été

association, remarqua Assim

milles, et cette année, ils ont d

dans la paroisse? dema

ns du monastère des

a Assimba. C’est l’un d

qui l’entourait. Il y avait quelque chose qui fascinait Assimba dans ses lieux, pas seulement leur fameux jardin naturel qui couvrait presque toute la forêt, mais elle devinait un mystère qu’elle n’arrivait pas à saisir. Toute

’école date de la colonisation, le dispensaire ne contient que du pur matériel essen

es premiers missionnaires qui avaient construit des dizaines de chambres pour abriter les plus pauvres et un dispensaire pour les soigner. Mais avec le temps, ils avaient transformé les c

t une rénovation grâce à l’arg

ont rares, et le travail à abattre est tellement énorme qu’il faut du temps et beaucoup de mains d’oeuvre que les moin

vu le travail à abattre, je suppose

versa les yeux d

ur Faustine en se levant. Je t’ai inscrite comme bénévole, tu tra

qui avait bien pu faire croire à la religieuse que passer des semaines avec des étrangers était le plus beau cadeau

s elle voyait bien que c'était une sorte de test, et surtout un défi que lui lançait son amie:

Et

inter, pour rappeler la messe du matin. Elle aimait entendre l’é

t de sa chambre pour l’église, en re

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