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La sacrifiée

La sacrifiée

Auteur: MORY
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Chapitre 1 01

Nombre de mots : 3214    |    Mis à jour : 03/01/2024

RONIQUE :

LE JOUR

u grand poste radio; ils retenaient tous leurs souffles, et écoutaient religieusement chaque nom prononcé par la journaliste. Elle savait que dans quelques minutes, le sien aussi allait être lu, et se

chaudes larmes, et n’en revenaient pas de cette injustice, d’autres allaient même jusqu’au suicide, et quant aux heureux élus, ils jubilaie

ttres de l’alphabet se rapprochaient de son nom, n’arrangeait pas les choses. Elle ne comprenait pas pourquoi à chaque fois qu’elle avait un exame

e allait inviter les membres de sa réunion, les amis de son frère et de sa soeur se joindraient à eux, et bien sûr il n’y aurait qu’elle pour n’avoir personne de proche avec qui célébrer cela. Ils allaient rire, et l’un des invités allait lui demander ce qu’elle comptait désormais faire comme études,

croyaient donc si

églutit péniblement, et essaya de chasser l’amertume qu’elle sentait poindr

néma et de la laisser seule. Ils avaient mieux à faire que de s’occuper de ce qui lui arrivait, elle éta

on fauteuil et s’éclipsa dans sa chambre, sûre que personne n’avait remarqué son absence. Après avoir

llement une grande fille! Fini

Et m

n dirigeant son fauteuil vers son lit, où

er

ient donc pas qu’elle ne savait même pas par où commencer? C’était le dernier tournant de sa vie avant d’entrer dans le monde actif fait de responsabilités. Qu’est-ce qu’ils se disaient en la voyant? Qu’elle allait entrer à

n longueur de journée, une chose qui en disait long sur son état physique, son incapacité à se mouvoir comme tout le monde. Et que dire de ses regards qui la suivaient, des rega

n évidemment, c’était son père. Il était le plus cour

me d’habitude, se dit-elle. Le silence avait remplacé les cris de joie. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, cela ne me fait pas plaisir, c’est tout!, pensa-t-elle en chassant la culpabilité qui s’installait en elle

auréat Technique, mais pour quel avenir? Sa spécialité n’avait que de grandes écoles extrêmement coûteuses, et côté finance ses parents ne roulaient pas sur l’or. Son père n’était qu’un fonctionnaire à qu

, montrer à tous qu’elle n’était pas qu’une pauvre fille dans un fauteuil. Elle voulait parcourir le monde, aider les

ces énergies que les gens dégageaient autour d’elle, cette animosité qu’elle devinait derrière ces sourires de façade, elle ne les supportait plus. Elle ne comprenait pa

t objet en métal, qui lui rappelait que ses projets de voyage n’étaient qu’illusions, et que la lib

lé. Déjà qu’ils avaient eu du mal à la laisser partir durant toutes ces années, alors l

xamen! Ils ne comprenaient pas, cette réussite signifiait le début des ennuis pour elle, plus de protection. Qu’est-ce qu’elle allait d

es années, et le pire était qu’elle avait aussi menti aux religieuses. Et maintenan

an, papa, je vis l’enfer? Ou mieux encor

e entrer dans les détails, que pouvait-elle dire? Je vois l’enfer, mes rêves ne sont

nt la prendre

uchemars dans la liste. Tout compte fait, elle était heureuse d’avoir un problème et d

r moyen de lui rap

elle pensait aux sœurs qui l’avaient vue grandi

nt spécialisé qui avait à son sein des établissements primaires et secondaires. Elles l’avaient accueillie chaleureu

ient quasiment rien, mais lui proposaient tout le temps un coup de main. Certes, elle reconnaissait ne pas leur faciliter la tâch

s qu’elle voulait faire quelque chose, l’un des membres de sa famille l’avait déjà fait! Quel meilleur moyen de se sentir inut

tite et sombre, elle frissonna d’inquiétude. Il ne fallait p

encore les chasser, en restant positive. Il lui fallait juste de la chaleur humaine.

nt des larmes de joie. Elle remonta sur son fauteuil, et sortit en longeant le couloir. Quand elle entra au salon, ils étaient

ablissements, se leva et vint vers elle. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, chétif, mais doté d’une force

upit, puis passa un doigt affectueux su

-t-il avec une lueur de

emarqua-t-elle, il n’insista pas. Le froid ressenti dans sa chambre, se dissipa petit à petit, quand il

ne tristesse que celle-ci n’arrivait

da-t-elle pour changer l’ambiance, après les

de sa fille aînée qui ne comprenait pas depuis quand celle-ci avait besoin d’un coup de mains subitement. Ce n’était pas dans ses habitudes de demander de l’aide, surtout que c’était un fin

ns sa chambre sans boire ni manger. Elle demandait rarement un service, pire, elle se faisait silencieuse, comme si ell

ais c’était son rôle d'élever sa fille. Plus tard, quand Assimba avait décidé de rester tout le temps de son cursus scolaire secondaire, au fond, elle s’était sentie soulagée. Non pas de se débarrasser d’elle, mais parce qu’elle voyait bien une lueur de vie réanimer les yeux de sa fille. Seulement, si e

a faisait tout pour écourter la visite. Elle avait une façon de repousser les autres par son silence, parfois, c’était son regard tranchant qui laissai

er en silence, de prier pour elle. Ce n’était pas la faute de sa fille, les circonstances de la vie l’avaient rendue ai

mieux pour prouver à sa fille qu’ils l’aimaient de la même façon qu

une voix lui murmurait qu’ils avaient perd

faire plaisir à Assimba?

toute réponse qu’un

e allait êt

*

la réception org

rise. Chaque membre de sa famille s’entretenait avec ses invités, et elle s’ennuyait. La musique étai

très vite, ses pensées se mirent à s’évader. Si elle avait été normale, elle aurait profité de sa soirée avec des amis et camarades q

belle! Elle avait un tas d’amis, et un petit copai

ur, c’était rapproché d’elle po

t de haine envers sa sœur avait grandi en elle d’un coup. Non seulement sa sœur était

t aussi le début d

et triste. Là, on pouvait être sûr qu’on n’était pas seuls. Comme pour faire un avec ses pens

eureuse pour une fois… mu

eux d’un vert lumineux, tellement perçants et limpides, qu’ell

pu croiser ce regard familier. Peut-être était-elle encore victim

le, comme si un danger était caché derrière les fleurs et l’épiait. Elle ouvrit les yeux, frissonna, puis enleva

ue tu étais dans ta chambre, di

air frais, mais je crois final

sur son front, e

Je crois que tu d

re jusqu'à sa chambre, elle ne voulait que s’allonger et dormir. Sa mère à leur suite, entra, le vi

t le fauteuil, tandis que son mari portait As

pondit-il simplement en r

ont de sa fille, et poussa un cri d

és. Assimba voulait bien leur dire qu’ils faisaient toute une histoir

lle. Je veux juste me repos

père arrive avec un calmant

man, que tu t’in

ever, mais retomba sur

dût la relâcher, car le corps d’Assimba dégageait une chaleur qu

mon Dieu, fit-el

sortait du co

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