Un jars sur le toit

eil jouer à cache-cache entre les branches. J’étais avide de nature et de liberté. Rester assis sur un banc dans une classe fermée, franchement ce n’était pas top. Je ne voyais rien d’autre à

ans la nature pour les équilibrer, leur donner le goût de la découverte, de l’apprentissage. On sait que les tout-p

’endroit rêvé pour regarder tomber les feuilles des arbres, que j’étais là, dans un

dansaient sous mes yeux. Mon esprit s’envolait trop vite… Puis tout à coup, un premier mot

ère était pianiste. Le meuble principal de la maison qu’on ne pouvait pas éviter, c’était lu

alité de l’évènement, elle a seulement insi

plique-toi et forme

taires ! J’

des concerts un peu partout en France. J’aurais aimé raconter à mes petits camarades ce plaisir que maman avait fait grandir en moi avec « les scènes d’enfants » de Schumann, mes préférées – je les r

adultes étaien

s fait un copain tout d

nous en fin d’après-midi. Nous attrapions des sauterelles dans les champs avoisinants pour les épingl

s trop tristes car les bes

s amis et notre enfance reste

tres parents qui attendaient sagement leur progéniture) pourquoi nous faisions partie

s, nous étions en septembre. L’ambiance devenait trop lourde pour un enfant de presque six ans qui ne s

bre, fin janvier

même pas compl

la vie a

isais plus

dissaient et moi, je r

ychologues, la valse de

ne psy, le jour où on lui a demandé

ine. Je n’ai rien montré, la dame me faisait trop peur ! Faire pleurer maman

pas à partir de cette première expérien

e que l’on me demandait. Je trouvais ça idiot. Bien sûr que je comprenais tout. Les

des carrés, après, tu nous

logues (ils étaient deux) rapportèrent à maman que je ne comprenais rien aux questions, que c’était très grave, sans doute de l’autisme ou un

avait-elle l’hab

aucune idée et les psys discutaient sans fin… En ce milieu des années quatre-vingts, ils n’avaient pas d’informations sur l’autisme et autres problèmes cognitifs. Seuls le Canada et l’Angleterre admettaient la différence et cherchaient des méthodes éducatives. J’ai entendu mes parents en parler.

psychanalyste allemand Bruno Bettelheim. Ce psychanalyste avait dénoncé la « responsabilité nocive de la mère » dans un li

premiers psys consultés dans mon enfance, en 1981, se permett

sque je n’avais aucun syndrome autistique connu, je parlais très bien, avec énormémen

ient-ils comme

t larmoyants chaque fois que nous sortions d

ose. Au moment de ma conception, il avait prévenu maman que puisque c’était son choix d’avoir un enfant, il me confiait à elle, cela suffirait, elle devait être satisfaite. Mais il n’avait pas imaginé que, né différent, les psys se tourneraient aussi vers lui, le père, autant que vers la mère et poseraient abruptement la question de l’obligation de sa présence, et de son engagement de « père ». Lorsqu’

îtresse à l’école. Je ne m’appliquais pas, les psys m’ennuyaient, mes jambes bouge

couvrant que je n’apprenais rien à l’école : j’ava

ycles de la vie que j’apprenais à Montessori, là, j’avais des connaissances ! Je savais tout : les dinosaures, les poissons dans la m

r rester dans une école comme tout le monde. J’intégrai donc Montessori. Miracle ! Je pouvais circuler partout dans la classe, en imaginan

ueur de semaine sur de grandes feuilles de papier partagées entre les petits camarades et moi-même, c’était un jeu qui nous passionnait. Nous allions ensuite dans « l’Atrium » pour écouter l

ables l’une que l’autre… Deux feuilletons qui ne pouvaient se compléter ! Apparemment, les adultes construisaient des fictions comme je les aimais et se prenaient au sérieux pu

soirs avant de m’endormir. Je me passionnais pour les origines de l’homme. Lec

i, faire des dessins qu’il fallait décrypter, des lignes, des ronds sans intérêt à mon goût, parfois des arbres, qui me semblaient tristes, je ne les aimais pas. Je préférais les jeux solitaires, comme un

envisager quelle serait la fiction la plus intére