Mémoires de Là-Bas: Été 1976
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le top départ de nos vacances. La plupart d'entre nous s'étaient retrouvés depuis la
prévus pour les trois semaines de congés annuels qui débutaient. Ils nous avaient autorisés à remplir nos paniers nou
vers les champs se trouvait un étang, autour duquel, chaqu
tait le leur par consentement tacite entre pêcheurs. Ils montaient leur canne avec soin et consciencieusement ils vérifiaient chaque élément. Alors seulement, cette tâche accomplie, ils ouvraient la boîte dans laquelle se trouvaient les appâts, choisissaient celui qui devait leur assurer la plus belle prise et fièrement, presque avec admiration, ils l'accrochaient à l'hameçon. Ensuite, ils calaient la canne sur la berge à côté d'eux, refermaient le panier pour s'asseoir dessus en s'adossant
, tout ça perturbait les poissons qui filaient plus vite que l'éclair pour se cacher ; sans oublier ces hommes e
r les voitures, nous avons donc pris nos quartiers sur le ponton de bois. Avant de déballer nos victuailles, nous avons enlevé no
de souffle, il avait sauté à pieds joints de la berge sur l'embarcadère. Tout le mon
reproches et surexcité il avait déclaré : « Vous n'a
r de l'effet de son annonce avant de dévoiler ce
ntillaient au travers de son sourire satisfait, les yeux interr
avez compris c'que j'viens d'dire ? Toinette débarque pour les vacances, au moins jusqu'au 18. Ça veut dire deux samedis, deux soirées à l'Oubliette et puis a
à l'extrême droite du bâtiment, juste avant l'arcade qui men
omme le bar auquel nous venions nous accouder. Chaque samedi, un disc-jockey, que nous implorions à longueur de temps de passer nos morceaux préférés, prenait place der
etrouver une fille à l'extérieur, en pleure dans les bras d'une copine compatissante. Elle sanglotait parce que celui qui l'avait embrassée langour
se faufilaient discrètement pour filer par-derrière jusque dans les g
te désinvolture que nous
liette, elles se devaient d'agir. Très vite, les rires avaient fait place aux disputes qui avaient éclaté et les reproches d
ttreavoir étésincèrement impressionnée par cette capacit
lus que par réel manque de confiance. Sans ces disputes et ces menaces de rupture
ange ne permit aux garçons de chasser Antoinette de leurs idées bouillonnantes. Et certainement pas les papill