Mémoires de Là-Bas: Été 1976
ue ce soit pour être photographié seul ou en bande, dans des figures savamment mises en scène ou pour draguer, leur moto, c'était le prolongement d'eux même. À partir de là, notre horizon s'est
usser le moteur de leur machine et de faire mont
ongeaient dans leur imagination à la recherche de toutes ces choses qu'elles auraient tant aimé expérimenter avec lui. Ce n'est que lorsqu'ils se mesuraient dans une course folle sur les routes sinueuses qui encerclaient le
s dans lesquelles certains s'étaient vus relégués pour céder leur place à un frère ou une sœur plus jeune. Le potentiel de cette chambre de fortune avait immédiatement fait consensus et c'est avec enthousiasme qu'ils avaient transféré leurs affaires p
les paniers avec du pain et du saucisson que nos mères no
issions par parler de ces baisers qui nous faisaient tant envie et de sexe, de fantasmes et de conquêtes réelles ou inventées pour se vanter. Pour débusquer le frimeur, nous l'obligions à raconter les détails et chacun y allait de son expérience ou de son avis personn
t des risques pris en écrasant nos mégots au milieu de ces brins séchés par le soleil. Si malgré tout i
èrement, bien qu'ils se révélaient peu pratiques pour filer sans demander son re
ils avaient vraiment la trouille d'être rattrapés. Ceux-là écarquil
le pain, mais jamais, je croi
ntions libre
ntalons pattes d'eph, les filles des robes à vola